C’est avec émotion que j’ai appris à travers les réseaux sociaux, le décès de mon ami et confrère Belkacem Rouache. Repose en Paix mon ami. Allah Yerhamou wi wessa3 Alih.
Au moment de rédiger ces lignes, les hommages et les messages de condoléances étaient nombreux sur la page Facebook de Belkacem.
J’ai connu Belkacem Rouache en 2001 alors qu’il était responsable au sein de la rédaction du journal « Le Jeune Indépendant ». Amoureux des mots et de culture, il n’a eu de cesse de publier et ce, même après la tragédie qu’il a vécu avec la perte de son épouse et son fils de 16 ans en 2008.
Lors de nos rencontres à la Maison de la presse Tahar Djaout, Belkacem Rouache a toujours été de bon conseil. Je garde le souvenir d’un homme qui était un passionné et un professionnel du métier. Je garde en mémoire ce lien professionnel qui nous unissait que je résumerai ainsi : lorsque j’étais en Algérie Belkacem a toujours publié les articles et reportages que je lui faisait parvenir. En immigrant au Canada, et en dépit de la distance, nous avons gardé le contact et comme toujours il publiait mes articles lorsque l’occasion se présentait. Il a suivi avec intérêt et m’a encouragé avec le lancement de mon journal à Montréal « L’initiative ».
Publié sur le Journal « L’initiative » : un article consacré au recueil de Poésie de Belkacem Rouache : Quand la pierre a soif, elle va à la mer
Hommage – Biographie de Belkacem Rouache (1951-2024) :
Belkacem Rouache est né le 16 mars 1951 à Dellys, ville côtière à 50 km de la capitale. Il s’adonne très jeune à la poésie, il a publié des recueils de poésies « Certitude incertaine » en 1984, « Quand la pierre a soif, elle va à la mer» et « Tant que le soleil se lèvera », il a publié un roman « Naufrage rythmé » (1999), un recueil de nouvelles « La grotte suivie de chant des sirènes » (2003), «L’homme qui regarde la mer » (2013), un livre sur les enfants pour l’UNICEF. Il a écrit plusieurs scénarios de feuilletons pour la télévision, des scénarios de longs-métrages, des courts métrages et des documentaires de fictions « Chahra » de Bachir Belhad, « Pas de Gazouz pour Azzouz » d’Omar Tribèche.
Belkacem Rouache a publié roman aux accents autobiographiques, paru aux éditions «El kalima», inspiré par la disparition tragique en 2008 de son épouse et de son fils de 16 ans suite à un accident domestique.
Il a écrit dans plusieurs journaux sur les arts plastiques et le cinéma et animé des émissions à la Radio nationale, à l’instar de « Couleurs et expressions » (Alwan wa Taabir), consacrée aux arts plastiques, et « Naghmat Bladi » (Mélodie de mon pays) sur la musique algérienne, ainsi que « Cini-Citar » dédiée au cinéma et au théâtre en Algérie.
Il était actif Skikda au sein de l’Association « Clacket » pour le cinéma et les arts, où il animait de nombreux ateliers d’écriture de scénario.
Belkacem Rouache restera marqué par la mer comme on pouvait le lire dans une interview publiée en 2021 dans le jour L’expression (L’Expression: Culture – « La mer est ma source d’inspiration» (lexpression.dz)
L’écrivain journaliste et scénariste Belkacem Rouache est décédé le samedi 24 février à Skikda à l’âge de 73 ans.