EN SPECTACLE
07/03 – Stockholm, Suède – Stockholm Women’s International Jazz Festival
10/03 – Paris, France – Centre Culturel Canadien
11/03Paris, France – Concert-lancement européen – Sunside
13/03 – Milan, Italie – Rosetum Jazz Festival
15/03 – Matera, Italie – Gezziamoci Festival – Auditorium di Casa Cava
20/03 – Belgique – détails à venir
21/03 – Herentals, Belgique – DE CHAPELLE
29/06Montréal – L’Astral (Festival international de jazz de Montréal)
03/09Rimouski – Festi Jazz international de Rimouski
21/11Baie-du-Febvre – Théâtre Belcourt (Billets en vente bientôt)

Montréal, février 2020 – Il n’y a pas de miracle, un groupe de jazz, c’est comme le bon vin, il se bonifie avec le temps. C’est une question d’alchimie, d’expérience et de travail. Déjà dix ans que le Emie R Roussel Trio existe, et après quatre albums, de nombreuses distinctions, et des tournées à travers le monde (onze pays visités sur quatre continents !), il arrive aujourd’hui à une parfaite maturité afin de nous présenter un cinquième disque particulièrement créatif et enivrant. Rythme de passage sera disponible le 28 février via UNImusiQC, la toute nouvelle étiquette de disque du trio.

Rythme de Passage est un véritable acte d’amour qui place le jeu collectif du trio au premier plan. Les musiciens dialoguent, s’écoutent, et se répondent, avec une élégance et une fougue qui possèdent un grand pouvoir de séduction. Contrairement à ce que le titre de l’album pourrait évoquer, le rythme n’est pas de passage, il est durable dans le temps et omniprésent, avec un groove prégnant porté par une paire rythmique impressionnante de virtuosité et d’efficacité.

Le contrebassiste et bassiste électrique Nicolas Bédard (qui signe aussi trois compositions) arrive à combiner un très beau jeu mélodique et une efficacité rythmique implacable. Le batteur Dominic Cloutier porte avec talent une force rythmique incroyable avec l’agilité d’un acrobate qui jongle délicatement sur ses différents fûts aux couleurs boisées.

Quant à Emie R Roussel, pianiste, leader du trio et compositrice de cinq des huit titres de l’album, elle envoûte avec ses ostinatos obsédants et déploie une grande poésie et beaucoup de lyrisme dans ses chorus, qu’elle soit au piano acoustique ou électrique, qu’elle joue plein volume, ou avec des notes étouffées par un piano préparé.

Les compositions de Rythme de Passage sont des petits bijoux atmosphériques que le trio interprète comme s’ils étaient des marins sur un océan tantôt calme, agité, ou frénétique. Le trio ne travaille pas sur une surface lisse et plate, mais sur la profondeur, avec des hauts, des bas, et des reliefs. Nous sommes dans une musique en 3D, avec des contrastes, des brisures et un dialogue collectif omniprésent particulièrement enflammé, fougueux, et envoûtant.

La pièce d’ouverture, Yatse Club, séduit par la cohérence du trio et par la qualité mélodique de la composition dont le titre est un clin d’œil humoristique à l’accent italien d’un chauffeur de taxi à Turin qui prononçait « Jazz Club » : « Yatse Club » ! Avec Rythme de Passage, pièce centrale de l’album, le trio relate avec une fort belle narration musicale les dix ans d’activité du groupe où l’alchimie interactive est au centre du projet.

Agent Orange, avec son ostinato obsédant et son groove ravageur, portés par une batterie frénétique et un son de basse électrique particulièrement énorme, suggérerait à travers un subtil clin d’œil, une vision assez effrayante de la politique américaine actuelle ! Maltagliati et son climat apaisé et serein, est le nom italien donné aux retailles des pâtes fraîches. Il s’agit ici d’une retaille actualisée d’un ancien morceau : When School’s Out, paru sur l’album « Transit » en 2013 !

Le bassiste Nicolas Bédard a composé le subtil Taniata, au groove léger et élégant, en songeant à l’endroit où il a grandi, en s’accordant un très beau solo de contrebasse au centre du morceau. Est, n’est pas une référence au trio E.S.T. (que parfois la musique du trio d’Emie R Roussel pourrait évoquer), mais un hommage aux magnifiques paysages de l’est du Québec traversés par le majestueux fleuve St Laurent.

Le climat onirique et délicat de Loners, écrit par Nicolas Bédard, évoque le sentiment de solitude.

Avec Empreinte, pièce composée par Emie R Roussel, l’album se termine en toute beauté à partir d’un simple ostinato, où une belle mélodie va se greffer autour d’un groove implacable. À l’image de ce dernier morceau, il nous paraît certain que ce formidable groupe va laisser une empreinte durable dans le vaste paysage des trios de jazz contemporains.

Il leur reste encore de nombreux pays et tout un continent à explorer !

Source : UNImusiQC

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