C’est devant une salle comble que la Soprano Fairouz Oudjida s’est produite samedi soir à l’école Vincent d’Indy de Montréal pour une envolée lyrique dans l’univers musical de L’Opéra Français, Italien et Russe. Le spectacle qui est produit par SN production, s’inscrit dans le parcours musical de Fairouz qui poursuit sa carrière artistique.

Dès son entrée sur scène, Fairouz s’approprie l’espace aux cotés de Martin Dubé qui l’accompagne au piano pour un récital d’un peu plus d’une heure. Vêtue d’une belle robe noire, l’artiste interprète tour à tour « Clair de lune », « Après un rêve », « Au bord de l’eau » et « les berceaux » de Fauré, avant d’offrir des extraits de Carmen dont « Habarena » et « La Séguedille » qui feront applaudir le public au rythme de l’épopée italienne.

La deuxième partie du spectacle est tout aussi virevoltante que la première, puisque la Soprano fait voyager les spectateurs avec des romances russes telles que « Le rossignol rose » de Rimski-Korsakov, « Ne poy krasavitsa pri mne » de Rachmaninov et deux chansons populaires « Otchi tchornie » et « Kalinka ».

Fairouz partage ainsi son amour pour la musique avec le public en offrant de sa voix qui raisonne des morceaux du patrimoine Algérien, Arabe et Berbère.

En effet, elle interprète la chanson « Alaiki minni salam », qui constitue un hymne à la terre de nos aïeux. Fairouz Oudjida qui porte fièrement son nom fait aussi un clin d’œil à la chanteuse libanaise Fairuz en chantant le fameux titre « Habbaytèk bissayf ». Avec autant d’émotion, elle reprend le titre « Ssendou » du chanteur Idir avant de revenir sur scène pour un final avec le titre « Avava Inouva ».

Prochains événements pour Fairouz, le 4 octobre à Ottawa et le 9 décembre dans le cadre du Festival sépharade de Montréal.

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