La Fête nationale du Québec, également connue sous le nom de Saint-Jean-Baptiste est non seulement la fête de tous les Québécois, peu importe leurs origines mais c’est aussi, celle des communautés francophones au Canada.  Cette fête qui signifie pour la plupart, jour férié et festivités a des origines fort lointaines. Voici donc, sa petite histoire. 

La célébration du solstice d’été

Dès l’Antiquité, l’homme a toujours célébré l’arrivée de l’été, le jour le plus long de toute l’année. Dès lors, le solstice d’été était souligné par des feux de joie. À l’origine, les peuples rendaient culte au Roi Soleil d’une part, mais aussi, aux jours d’été et à la lumière lors de fêtes païennes.

L’origine catholique de la Fête nationale

Ce n’est que plus tard, que les Européens et surtout, l’Église catholique en France, ont associé ce jour à Jean le Baptiste, un saint qui, serait né un 24 juin. Il est d’ailleurs, l’un des rares personnages bibliques associés à une fête majeure du calendrier.

La fête des Canadiens francophones

Ce n’est qu’en 1834 qu’au Québec, la Saint-Jean-Baptiste prend une toute nouvelle signification. Cette année-là, un grand buffet patriotique est organisé, afin de pourvoir les Canadiens français d’une fête nationale annuelle. Dès lors, plusieurs personnages politiques connus se joignent à la fête notamment, le Maire de Montréal de l’époque, Jacques Viger, le Député Louis-Hippolyte Lafontaine, ainsi que le futur Premier Ministre George-Étienne Cartier, entre autres. Lors des années suivantes, la population commence à souligner, elle aussi, cette toute nouvelle fête.

Une interruption historique, puis un premier défilé

Les années de 1837 à 1839 marquent la Rébellion des Patriotes, ce qui engendre une interruption des célébrations de la fête de la Saint-Jean durant 5 ans. Toutefois, comme les Québécois sont reconnus pour avoir le sens de la fête, on organise un premier défilé, en 1842, à Montréal. La coutume a des échos jusque dans les régions et dans les années cinquante, les festivités se multiplient dans plusieurs villes et villages de la province.

Une véritable fête nationale

Ce n’est que durant les années 60 et 70, que la fête perd son caractère religieux. Ainsi, en 1977, le gouvernement de René Lévesque proclame la Fête nationale du Québec comme un jour férié et chômé.

Aujourd’hui, la Fête nationale est la fête des Québécois de toutes origines et celle de tous les Québécois expatriés à travers le pays et qui la soulignent tout de même, de façon plus modeste, sans tambours, ni trompettes.

Martine Dallaire, B.A.A.

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