Avec «Fio da Memoria» (Weaves Threads of Memory), la chanteuse Brésilienne Luisa Maita signe un nouvel album empli de nostalgie et de mélancolie que les brésiliens appellent saudade. L’album qui sort le 23 septembre englobe onze titres aux mélodies variées avec des rythmes aux influences jazz, pop et soul qui s’inscrivent dans la continuité de sa créativité musicale.
Elle qui collectionne les récompenses et qui compose aussi pour d’autres artistes tels que Virginia Rosa, sortait en 2010 son premier album «Lero Lero» qui la conduisit à Montréal dans le cadre du Festival des Nuits d’Afrique.
Dans «Fio da Memoria», Luisa partage admirablement l’âme du Brésil avec des sons qui donnent l’impression de voyager, dès les premières notes de musique.
Sans artifice, l’artiste transpose habilement la samba et la bossa nova et créé des rythmes Trans qui nous font penser à certains morceaux de la bande originale Exils de Tony Gatlif.
Et c’est là toute la beauté et la force de l’œuvre de ce nouvel album qui est très énergique avec les titres «na asa» et «porao». D’autres titres sont des balades qui donnent l’impression de la quête spirituelle comme on peut l’entendre dans : «Ela», «Volta», «Folia». Certes Luisa chante en portugais, mais elle n’hésite pas à sortir des sentiers battus puisqu’elle interprète en anglais le titre «around you» avec de la musique et des instruments venu tout droit du Brésil.
Accompagnée de ses musiciens : Samuel Fraga et Erico Thobaldo au tambour, Magno Vito à la basse, Rafa Barreto et Luis Cavalcanti à la guitare, Freddy Prince et Douglas Alonso à la percussion et Zé Nigro au Synthétiseur, la chanteuse à la voix douce et chaude partage une belle intimité d’elle-même.
«Fio da Memoria» sera lancé d’ailleurs en avant-première au Canada avec deux dates à retenir : celle du 23 septembre à Toronto dans le cadre du Small World Festival et celle du 25 septembre à Montréal au Bar Le Ritz dans le cadre du festival Pop Montréal.
Réda Benkoula