En février dernier, le milieu du cinéma a perdu un de ses grands cinéastes québécois : Danic Champoux. À travers des témoignages, des lectures de ses textes et des extraits de ses films, un hommage lui sera rendu à l’occasion de la 40e édition des Rendez-vous Québec Cinéma aujourd’hui lundi 25 avril dès 17 h. L’événement se déroulera à la Buvette de la Cinémathèque québécoise et sera animé par Pierre Therrien. Entrée libre.

Remarqué lors de l’édition 1996-1997 de La Course destination monde, l’émission qui révèlera plusieurs jeunes cinéastes québécois, Danic Champoux a depuis fait sa marque en multipliant les projets. Les documentaires Mon père (2000), Big Gazelle (2004), Caporal Mark (2006), Le sel de la terre (2007), La couleur du temps (2008) et Baklava Blues (2009) lui valent plusieurs prix et la reconnaissance critique. En 2011, il revient en force avec Mom et moi, un film d’animation sur la fascination d’un enfant pour les Hells Angels, et Séances, un long métrage documentaire tourné sur le mode du cinéma vérité dans un centre d’oncologie. En juin de la même année, Danic est nommé cinéaste en résidence à l’ONF où il réalise Autoportrait sans moi. Il réalise ensuite coup sur coup trois longs et moyens métrages, soit : Ça fait 20 ans (2015), Conte du Centre-Sud (2016) et Cris sur le bayou (2016). Il a présenté deux films en primeur aux Rendez-vous Québec Cinéma en 2019 : Mal élevés et La fille du cratère, documentaire sur Yolande Simard Perrault, co-réalisé avec Nadine Beaudet. En 2020, il réalise CHSLD, Mon Amour, son dernier long métrage.

Pour se replonger dans son oeuvre, le public est invité à une projection spéciale à 20 h à la salle principale de la Cinémathèque québécoise qui réunit son court métrage documentaire Mon père (2000) – qui a remporté le tout premier Prix Pierre-et-Yolande-Perrault – suivi de Conte du Centre-Sud (2016), un film très personnel qui pose un regard tendre, mais sans complaisance, sur la vie et le quotidien de sa mère. Tourné pendant plusieurs mois dans le quartier Centre-Sud, le film observe battre le cœur d’une communauté d’assistés sociaux, de marginaux et s’interroge sur le phénomène plus large de la pauvreté : un monde dur, mais paradoxalement, un monde d’entraide et de douceur.

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