Je pleure dans ma tête, d’Hélène Magny, un long métrage documentaire produit par l’ONF, sera accessible gratuitement en ligne sur onf.ca dès aujourd’hui. À une époque où il est crucial de sensibiliser les sociétés occidentales aux enjeux liés à la migration et aux droits des enfants, ce film percutant explore les séquelles psychologiques de la guerre et souligne l’importance de les comprendre pour réussir l’intégration scolaire des enfants réfugiés au Québec. Un hommage à l’admirable résilience et aux stratégies de survie de ces « petits adultes », que les bombes et les camps n’ont pas totalement brisés.

Synopsis
Comment réussir l’intégration scolaire des enfants réfugiés au Québec, en tenant compte des violences indicibles qu’ils ont vécues ? En suivant une psychologue spécialisée dans les traumatismes de guerre, Je pleure dans ma tête rend hommage à l’admirable résilience et aux stratégies de survie de ces « petits adultes » que les bombes et les camps n’ont pas totalement brisés, à une époque où il est crucial de sensibiliser les sociétés occidentales aux enjeux liés à la migration et aux droits des enfants.

Je pleure dans ma tête (Les traumas par les mots), Hélène Magny, offert par l’Office national du film du Canada

Je pleure dans ma tête (Les traumas par les mots)
2022, 75 min
Produit par Nathalie Cloutier au Studio documentaire du Québec et de la francophonie canadienne et acadienne de l’ONF

* Sur les bancs d’école du Québec, certains élèves, malgré leur jeune âge, ont déjà vécu l’indicible. Réfugiés ayant fui la guerre et la violence de leur pays, ils apprennent comme leurs camarades à lire et à écrire, mais doivent aussi se réapproprier une vie normale. Comment recréer du sens pour ces enfants dont l’existence même a été en suspens ? Comment réussir leur intégration scolaire en tenant compte de leurs difficiles parcours individuels ?

* Psychologue spécialisée dans les traumatismes de guerre, Garine Papazian-Zohrabian porte elle-même la mémoire du génocide arménien et du conflit au Liban, qu’elle a subi pendant 15 ans. Aujourd’hui, elle accompagne différentes écoles du Québec pour former le personnel enseignant aux problèmes psychosociaux dont souffrent les jeunes réfugiés dans les classes.

* Le long métrage a été présenté au Festival international de films documentaires sur les droits de la personne One World, à Prague, au festival DOC-Cévennes, en France, et aux Rendez-vous Québec Cinéma.

À propos de la réalisatrice

Ex-journaliste, Hélène Magny se consacre au documentaire depuis plus de 20 ans. Ses films l’amènent à traiter de sujets aussi diversifiés que la résistance à la dictature en Birmanie, la maladie mentale à l’Institut national de psychiatrie légale Philippe-Pinel, les problématiques migratoires, l’impact du journalisme sur la démocratisation de la République démocratique du Congo ou le conte de fées d’une enfant de la rue de Kinshasa devenue une vedette de cinéma. Le point commun entre tous ces films : un regard engagé. Je pleure dans ma tête est son neuvième film. Il s’agit de sa première collaboration avec l’ONF.

By admin

Read previous post:
Pro Musica dévoile une saison sous le thème « Grand Piano ». Et une nouvelle série de concerts

Pro Musica est fière de dévoiler les programmes de sa nouvelle saison qui met en valeur le piano, instrument essentiel...

Close