Dans l’autofiction Mardi comme mardi, Michèle Nicole Provencher raconte de manière émouvante et débordante de candeur une histoire d’adoption peu commune.
Mardi comme mardi met en scène une enfant turbulente, mais attachante qui, à la mort de sa mère, est confiée à des amis de la famille plutôt qu’à son père. Au cœur des années 90, dans un bungalow, la petite Michèle découvre bien vite que cette idée ne fait pas le bonheur de ses nouveaux tuteurs. Des jours ternes se dessinent pour la jeune fille naïve. Les Boivin ont des manières dures, qui auraient brisé bien des élans. Mais c’est sans compter sur la formidable force de vivre de Michèle !
C’est au lendemain d’une rupture amoureuse que, des années plus tard, la narratrice revient sur cette enfance rose-grise et sur les relations complexes qu’elle entretient avec ses familles adoptive et biologique. Mardi comme mardi, un premier roman triste, mais drôle en même temps.
« Je me suis toujours vue comme le genre de fille qu’Oprah inviterait à son émission. Je suis certaine qu’elle m’aurait pris la main avec son air affecté et qu’elle m’aurait donné un gros cadeau. »
À PROPOS DE L’AUTEURE
Scénariste de formation, Michèle Nicole Provencher a œuvré dans les domaines de la musique, des médias et de la publicité. Elle sait maintenant que son cours de gardienne avertie lui aura été plus utile que ses études universitaires. En 2017, elle a écrit et réalisé son premier court métrage pour l’ONF, C’est quoi ton genre ?, mis en images par l’illustratrice Maylee Keo. Montréalaise d’adoption, elle arpente quotidiennement les coins de rue du même quadrilatère selon les humeurs changeantes de Céleri, une greyhuahua italienne qui repousse les limites du chantage émotif. Mardi comme mardi ne sera pas son dernier livre.