Le Festival du Nouveau Cinéma continue à livrer des petits bijoux de découverte cinématographique à travers son volet de courts-métrages qui permettait de visionner plusieurs productions Canadiennes avec un coup de cœur particulier dans la section Focus à la production « La Volupté », qui comme le décrit le synopsis nous transporte dans le temps. Nous sommes à Montréal « le 31 décembre 1933. Sur les trottoirs enneigés de la rue Sainte-Catherine angle de La Montagne, les passants fébriles se préparent à célébrer. À l’arrière de la vitrine du grand magasin Ogilvy, une jeune fille les regarde avec envie ».

L’histoire peut paraitre banale, mais elle se singularise par la mise en scène de marionnettes qui représentent les personnages de cette petite histoire tendre et amusante en même temps. Le monde animé des marionnettes se transpose à quelques reprises avec celui des vivants.

Les personnages réels sont-ils le rêve des marionnettes ou est-ce l’inverse? La musique qui orne les différentes séquences des différents tableaux donne au travail des animateurs un air enchanteur. Bien que l’histoire semble triste et mélancolique, on ressent une tendresse des temps passés que portent les personnages. Le regard hagard des marionnettes rejoint celui des êtres vivants dans une sorte d’osmose qui interpelle les spectateurs.

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