L’abeille et l’orchidée de l’artiste interdisciplinaire Frances Adair Mckenzie, une œuvre immersive en réalité virtuelle (RV) produite à l’ONF, sera présentée en première mondiale et en compétition au prestigieux Festival international du film d’animation d’Annecy, qui l’a sélectionnée parmi 80 soumissions. Certaines des sept œuvres en compétition seront accessibles sur la plateforme Viveport, en collaboration avec HTC Vive et avec le soutien des créateurs et des producteurs. Plus de détails seront communiqués prochainement.

En bref
* L’abeille et l’orchidée de Frances Adair Mckenzie (Une petite faim) sera présentée à Annecy en première mondiale et en compétition dans la sélection RV. * Cette œuvre immersive d’art conceptuel amalgame la réalité virtuelle et la matérialité tactile de l’animation traditionnelle image par image. * Se déployant en trois actes inspirés par les théories sur l’adaptation de Darwin, L’abeille et l’orchidée rend hommage au combat pour l’existence.

À propos de L’abeille et l’orchidée (ONF, 5 min)
Dans L’abeille et l’orchidée, les survivants ne sont ni les plus forts ni les plus intelligents, mais ceux qui s’adaptent le mieux au changement. En trois actes, Frances Adair Mckenzie ajoute au royaume de la réalité virtuelle un sens du jeu teinté d’espièglerie.
* Acte 1 : sous la menace, la méduse immortelle revient à sa forme sexuellement immature. * Acte 2 : pour l’amour du bacon, les humains cultivent des relations sinistres avec les cochons. * Acte 3 : certaines orchidées évoluent dans leur apparence afin de séduire les abeilles.
Les marionnettes de pâte à modeler sont d’abord animées image par image en stéréoscopie 3D, et ensuite intégrées dans la réalité virtuelle afin de placer le spectateur à l’intérieur d’une spirale tournante d’événements évolutifs. Il en résulte une immersion magistralement réalisée au cœur du magma de l’existence, réinventé pour l’occasion.
Trois courts métrages d’animation en compétition à Annecy
Rappelons que trois productions et coproductions de l’ONF ont été sélectionnées dans la compétition des courts métrages du Festival d’Annecy, qui se tiendra en ligne du 15 au 30 juin 2020 : Physique de la tristesse de Theodore Ushev, Altötting d’Andreas Hykade et Moi, Barnabé de Jean-François Lévesque.

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