Pour célébrer 25 ans à offrir du soutien psychologique aux réfugiés, le Réseau d’intervention auprès des personnes ayant subi de la violence organisée (RIVO) lance aujourd’hui sa campagne De la survie à la vie | From Surviving to Living. Cette campagne aspire à sensibiliser le public à l’œuvre du RIVO et à son rôle crucial auprès des victimes de violence organisée comme les guerres, les génocides, la torture, les attentats, le viol et la persécution.

Depuis sa fondation en 1993, le RIVO — un OBNL — a offert gratuitement environ 40,000 heures de thérapie à 4000 femmes, hommes et enfants traumatisés par des expériences de violence humaines vécues dans leur pays d’origine avant de fuir pour trouver refuge à Montréal. Voici deux témoignages de survivants qui ont pu refaire leur vie au Canada grâce aux services du RIVO.

Andy Thê Anh, porte-parole officiel du RIVO Le célèbre designer québécois d’origine vietnamienne Andy Thê-Anh a rencontré l’équipe du RIVO avec qui il a partagé son expérience comme réfugié. « Je n’ai pas été traumatisé, car ma famille m’a protégé. En plus, je suis arrivé jeune au Québec ce qui a facilité mon adaptation. Mais si j’avais vécu le pire de la guerre comme les personnes qui font appel au RIVO, j’aurais certainement apprécié ce genre de soutien. Aujourd’hui, j’ai envie d’aider les moins chanceux que moi en devenant porte-parole pour le RIVO », explique Andy.

Pour amorcer son engagement, Andy confie la primeur de son premier récit de vie : Des souvenirs de la guerre, à la quête de beauté. Le designer livre un témoignage humble et touchant de son parcours allant de son enfance au Vietnam pendant la guerre jusqu’à son ascension dans le milieu de la mode au Québec. On peut en lire s on histoire sur le blogue du RIVO.

Soutenir les réfugiés pour faciliter leur intégration Le nombre croissant de réfugiés à travers le monde se chiffrent aujourd’hui à 22.5 millions (N.U.), impose une sérieuse réflexion sur leur capacité de réinsertion dans leur pays d’adoption. « On ne traite pas un traumatisme lié à la guerre ou à la torture de la même façon que celui causé par un accident de voiture » explique Véronique Harvey, travailleuse sociale et l’une des 40 psychothérapeutes du RIVO.

« Les réfugiées et demandeurs d’asile doivent d’abord se reconstruire comme personne, reprendre confiance en soi, et en l’autre avant de pouvoir s’intégrer. À l’heure actuelle, notre système de santé ne peut répondre aux particularités de ces victimes. C’est pourquoi le RIVO joue un rôle crucial, car en plus d’intervenir directement auprès des victimes, l’organisme offre des formations et du soutien aux intervenants de tous les milieux », termine Mme Harvey.

Après 25 ans d’efforts soutenus, le RIVO demeure l’un des rares organismes à offrir ce service de pointe au Québec, alors que la demande continue de croître. Voici un coup d’œil sur l’histoire du RIVO racontée en 3.5 minutes.

À propos du RIVO Fondé en 1993, le Réseau d’intervention auprès des personnes ayant subi de la violence organisée est né de l’intention de Pierre Dongier et Cécile Rousseau, deux médecins montréalais aspirant à combler le manque de service de soutien psychologique auprès de victimes de violence. La mission de l’organisme à but non lucratif : favoriser la réhabilitation et l’intégration de nouveaux arrivants et de toute autre personne traumatisée par la violence organisée qu’elle soit d’ordre politique, social, identitaire ou religieux. Les interventions s’étendent à des communautés entières de parents et d’amis.

Pour savoir plus sur le RIVO, visitez le site , lisez les blogues ou suivez le RIVO sur Facebook .

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By admin

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