Soit en appliquant les principes des 3R-V : réduire, réemployer, recycler
Si l’action individuelle peut sembler inutile, il ne faut pas oublier que lorsque l’on agit collectivement, les résultats s’avèrent tangibles.
Réduire
On s’entend tous pour dire que le déchet le moins nuisible pour l’environnement est celui qui n’existe pas. Aussi, réduire sa production de déchets constitue le premier pas vers une consommation responsable. Ceci implique qu’avant de faire un achat, on doit s’interroger sur la nécessité d’effectuer un tel achat ou si le bien peut être substitué par un bien que l’on possède déjà. Si l’achat s’avère nécessaire, on peut utiliser divers critères pour réduire la production de déchets. Aussi, faut-il privilégier un bien qui comporte peu ou pas d’emballage et ayant une longue durabilité et dernier point, qui sera aisément réparable ou réutilisable.
Réemployer
Le réemploi prolonge la durabilité d’un bien de consommation sans devoir effectuer des modifications importantes sur ce dernier. Ainsi, la location de biens, l’échange et le troc, tout comme les achats dans les ventes de garage, les friperies, les groupes d’achat en ligne ou les marchés aux puces, constituent de bons exemples de réemploi.
Recycler
Recycler implique qu’on récupère un bien dont on extrait certaines composantes dont on se servira pour la confection de nouveaux biens. L’exemple le plus flagrant est celui du recyclage du papier en carton. Si le recyclage est beaucoup plus louable que la production de déchets, il n’en demeure pas moins qu’il requiert des ressources matérielles, financières, humaines et énergétiques, Ceci en fait le troisième choix dans la chaîne des 3R, après la réduction et le réemploi.
Valoriser, une action aussi importante que les 3R
Certains déchets produisent des matières ou de l’énergie utiles. L’utilisation de la biomasse issue de l’activité agricole comme source d’énergie constitue un bon exemple de valorisation.
Plus près de nous, le compostage des résidus organiques s’avère un exemple de valorisation à la portée de tous, tenant compte du fait que ce dernier sera converti en engrais. En résumé, la valorisation de déchets, c’est tirer un bénéfice d’un détritus qui paraissait inutile au départ.
Martine Dallaire, B.A.A