Les sœurs Grémillet[1] est une bande dessinée jeunesse, qui ferait penser à première vue aux Quatre Filles du docteur March, car elles aussi ont leurs histoires et leurs rêves qui les rends attachantes.
À travers cette série, les auteurs Giovanni Di Gregorio et Alessandro Barbucci nous transportent dans l’insouciance de la jeunesse puisque l’on a un certain plaisir à y retrouver la naïveté qui caractérise la personnalité des trois sœurs.
Il y a Sarah l’aînée, Cassiopée la cadette et Lucie la plus jeune qui est aussi la plus rêveuse des trois. Si ses sœurs l’appellent affectueusement « Lu », c’est aussi parce qu’elle donne l’impression d’être dans une autre planète. Lucie se considère comme l’amie des animaux et affirme pouvoir communiquer avec eux.
Dans le troisième des cinq tomes de la série qui s’intitule Le trésor de Lucille, on retrouve les trois sœurs dans un camp de vacances sur les côtes de la Normandie. Sarah et Cassiopée suivent le programme du camp, tandis que Lucille s’isole de temps à autres de son groupe de vacances pour communiquer avec une baleine qui s’est échouée sur la plage. Pour Lucille, cela ne fait aucun doute, l’animal est venu les alerter d’un grand danger ! Mais lequel ?
Durant ces vacances, les sœurs Grémillet découvrent la beauté de l’océan Atlantique ainsi qu’un phare qui attise leur curiosité. Les trois sœurs pensent qu’il abrite un trésor caché.
À travers des dessins attrayants et une palette de couleur d’automne, Di Gregorio et Barbucci nous font apprécier l’Atlantique et son air marin tout en soulevant quelques enjeux environnementaux qui intéressent de plus en plus les plus jeunes.
Réda Benkoula
[1] Les sœurs Grémillet – Tome 3 – Le trésor de Lucille | Giovanni Di Gregorio (Scénario), Alessandro Barbucci (Dessin) | Dupuis | 2022 | 72 pages
