Aujourd’hui, Lucill dévoile son album Bunny, une suite cohérente à son premier EP homonyme salué par la critique en 2018, et à ses deux singles Fougue du soir et La chute parus en 2019. Après avoir dévoilé des images captivantes pour l’enivrante Quand ça monte et la nostalgique Personne, l’artiste marque la sortie ce premier long jeu avec un vidéoclip des plus esthétiques pour Et je cours.

Espoir, leçons de vie, quête identitaire, anxiété, sexe, abus, rupture, rencontres; l’œuvre présentée par Lucill en est une personnelle, décomplexée et viscérale. Composé de huit solides titres accrocheurs, l’auteur-compositeur-interprète Raphaël Bussières a préféré, pour l’album, une approche de pistes punchées, qui se consomment comme des microcosmes entiers, qu’à un album concept qui s’écoute comme une histoire précise de bout en bout.

«Au niveau production, je voulais faire le contraste entre plusieurs mood et styles, explique-t-il. Tout en restant dans une formule pop, les chansons ont leur propre couleur. C’était ma seule contrainte.»

Et c’est un pari réussi! De New Order et Jeff Lynne sur Quand ça monte, à The War On Drugs et Indochine sur Et je cours, sans oublier Weezer et Pavement sur Tu ne me connais pas, Lucill jongle habilement avec des inspirations multiples pour construire des ambiances indie rock enveloppantes qui s’érigent en strates compactes. D’ailleurs, les influences de The Cure et Kurt Vile se dessinent aussi sur la touchante Mais tu n’existais pas, alors que l’artiste chante de sa voix feutrée sur Personne, une chanson poignante qui célèbre les sonorités plus folk de l’album.

Armé de sa fougue, l’artiste originaire de Chibougamau s’est naturellement laissé choir dans le processus de production en s’entourant de collaborateurs précieux. Gabriel Bouchard (Quand ça monte), Matthew Fiorentino (Personne) et Francis Mineau (Les murs bougent encore) ont tous trois participé à la composition musicale, ce dernier signant également la réalisation de l’album avec Lucill.

Dans un élan instinctif et nécessaire, Raphaël Bussières et Francis Mineau ont uni leur vision afin d’offrir, à la ligne d’arrivée, cet amalgame dreamy-pop planant. Nul doute, ensemble, ils ont amené les chansons à un niveau supérieur, le tout enregistré sur une période de plus de deux mois dans le studio personnel de Mineau. L’album digital Bunny ainsi que le vinyle sont disponibles dès maintenant.

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