AZ Films est très heureuse d’annoncer la sortie partout au Québec du film Maestro(s) de Bruno Chiche, mettant en vedette Yvan Attal, Pierre Arditti et Miou-Miou dans les rôles principaux.
Chez les Dumar, on est chefs d’orchestre de père en fils : François achève une longue et brillante carrière internationale tandis que Denis vient de remporter une énième Victoire de la Musique Classique. Quand François apprend qu’il a été choisi pour diriger la Scala, son rêve ultime, son Graal, il n’en croit pas ses oreilles. D’abord comblé pour son père, Denis déchante vite lorsqu’il découvre qu’en réalité c’est lui qui a été choisi pour aller à Milan…
« Il n’y a pas de gestes spécifiques. On a des clichés dans la tête, mais pas un seul chef d’orchestre n’a la même gestuelle. Tout est une question de personnalité : comment dirige-t-on des musiciens ? Il est arrivé à Leonard Bernstein de travailler sans baguette et de ne diriger qu’avec les yeux. Les mains sont importantes bien sûr, ne serait-ce que pour marquer les temps », déclare Yvan Attal.
Bruno Chiche fait ses armes comme assistant réalisateur auprès de Pierre Granier-Deferre (Cours privé, 1986), Laurent Heynemann (Les mois d’avril sont meurtriers, 1987), Robert Enrico (De guerre lasse, 1987), Jacques Doillon (Comédie !, 1987), José Giovanni (Mon ami le traître, 1988) et comme assistant de production sur Un week-end sur deux de Nicole Garcia (1990). En parallèle il réalise des courts métrages, Morphée (1985), L’amour en marche (1986) (1986), Brasero (1989) avec et Le pinceau à lèvres (1990). Ce n’est que dix ans plus tard, en 2001, que sort son premier long métrage, la comédie Barnie et ses petites contrariétés dans lequel Fabrice Luchini incarne un homme confronté le même week-end à sa femme (Nathalie Baye) à sa maîtresse (Marie Gillain) et à son amant (Hugo Speer). Puis en 2006, il adapte le roman de Lolita Pille pour Hell (2006). Bruno Chiche transpose « Small World » de Martin Suter pour Je n’ai rien oublié (2010), récit choral avec Gérard Depardieu, Alexandra Maria Lara, Nathalie Baye, Niels Arestrup, Yannick Rénier et Françoise Fabian. En parallèle, le réalisateur se fait producteur pour les films des autres, avec les comédies Je préfère qu’on reste amis (2005) et Nos jours heureux (2006) d’Eric Toledano et Olivier Nakache, UNE PURE AFFAIRE d’Alexandre Coffre (2011) et avec la chronique romantique Jusqu’à toi de Jennifer Devoldère (2009). Également acteur à ses heures, il incarne Dominique Besnehard dans L’Amour dans le sang de Vincent Monnet (2008), traverse le court métrage Plat du jour de Sophie Boudre (2003), le téléfilm Ma belle à agitée de Pascal Chaumeil (2006) et les films Les sœurs fâchées d’Alexandre Leclère (2004), Tous les hommes sont des romans d’Alain Riou et Renan Pollès (2009), Je suis heureux que ma mère soit vivante de Claude et Nathan Miller (2009) et Une pure affaire.
Bruno Chiche est passionné de musique classique depuis de nombreuses années. Pour le scénario, il s’est inspiré de plusieurs biographies. Le metteur en scène a également lu un livre d’entretiens entre Haruki Murakami et Seiji Ozawa ce qui l’a beaucoup aidé.