Cette semaine, Tënk propose une nouvelle programmation toute en subjectivité avec cinq films qui couvrent des sujets très variés – le bégaiement, la cécité, la crise d’Oka, la solitude adolescente et le métier d’actrice – mais qui les abordent en intégrant une posture d’observateur. Alors que Delphine Seyrig, grand actrice et muse, part questionner ses compatriotes sur le métier d’actrice dans une perspective féministe, c’est à sa propre colère qu’elle fait écho.

Dans Bègue et La fureur de voir, la question du handicap prend une toute autre dimension lorsqu’abordée via une démarche aussi personnelle, les deux réalisateurs documentant leur propre limitation. Des films pleins d’humanité qui appellent à l’empathie et permettent d’échanger les rôles le temps d’une projection.

Dès le 8 mai sur Tënk, et disponibles jusqu’au 4 juillet :

●● Premières solitudes, Claire Simon, 98 minutes, 2018.
Il s’agit d’un portrait d’un âge de la vie : de 16 à 18 ans. On cherche, on discute, de ses passions et de ses solitudes.

●● La fureur de voir, Manuel von Stürler, 84 minutes, 2017.
Hanté par l’angoisse de devenir aveugle, Manuel von Stürler se lance dans une quête pour comprendre la maladie qui affecte sa vision.

●● Bègue, Olivier Duval, 35 minutes, 2019.
Bègue, le cinéaste Olivier Duval documente au jour le jour ses tentatives tragicomiques pour atteindre une certaine fluidité.

●● Kanehsatake, 270 ans de résistance, Alanis Obomsawin, 119 minutes, 1993.
En juillet 1990, la crise d’Oka éclate. Derrière les barricades kanien’kéhaka, la réalisatrice Alanis Obomsawin passe 78 jours à filmer le conflit armé.

●● Sois belle et tais-toi, Delphine Seyrig, 115 minutes, 1981.
Delphine Seyrig interroge des comédiennes françaises et américaines sur le thème de la condition féminine dans les médias du cinéma.

By admin

Read previous post:
LA CHAPELLE FÊTE SES 30 ANS LE 25 MAI 2020

En ces temps d’incertitudes et de bouleversements, une chose est sûre: La Chapelle Scènes Contemporaines fêtera ses 30 ans le...

Close