Depuis la création du spectacle d’Odysséo en 2011, la tournée de Cavalia a mené la troupe partout à travers le monde avant de refaire une dernière halte à Montréal au pied du Pont Jacques-Cartier.
Le Grand Chapiteau Blanc de Cavalia qui se dresse sur le Quais De Lormier est capable d’accueillir plus de 2000 spectateurs à chaque représentation. Il faut dire que tout est fait en grand pour inviter les spectateurs au voyage et au rêve dans un monde qui laisse place à l’imaginaire. Odysséo qui fête sa 7e année, réuni 70 chevaux et 50 artistes qui se produisent sur une scène de 1626 mètres carrés et sur laquelle on a agencé 6000 tonnes de terre auxquels s’ajoutent 300000 litres d’eau du bassin artificiel.
Cet univers des grands espaces, permet ainsi aux chevaux d’exécuter des chorégraphies savamment orchestrées par l’équipe de dresseurs pour charmer un public impressionné.
La cohésion des artistes et des acrobates d’Odysséo, permet en effet d’affirmer que l’esthétique autour du spectacle démontre le savoir-faire des dizaines de techniciens et artisans qui font la force de cette œuvre qui donne au monde du cirque ses lettres de noblesse.
Plus qu’une histoire de chevaux et de cavaliers, Odysséo est une œuvre en plusieurs tableaux qui captent l’attention des spectateurs.
La majesté du spectacle d’Odysséo
Bienvenue sous le chapiteau de Cavalia. Le décor est inspiré d’un monde sauvage qui vous accueille avec trois grands arbres qui sont disposés de part et d’autre de la scène et sur lesquelles sont agencés les vestibules des musiciens. Ces derniers donnent le rythme dès le premier tableau qui accueille l’arrivée des chevaux d’Odysséo. Ils livrent en parfaite harmonie, des partitions musicales qui mélangent les sonorités modernes, africaines, orientales et jazz pour accompagner cette œuvre originale.
Les prouesses des artistes et des acrobates accompagnent l’élégance des cavalières et des cavaliers qui synchronisent leurs mouvements avec ceux de leurs montures.
Les 70 chevaux impressionnent par leur obéissance aux directives de leurs maîtres. Ils suivent le rythme de la musique et subliment les spectateurs en galopant çà et là sur la scène.
Les effets visuels qui accompagnent chaque tableau donnent l’impression de pénétrer un monde merveilleux que seuls les témoins de ce spectacle peuvent décrire.
Présenté en avant-première montréalaise le 25 juillet dernier l’univers d’Odysséo se prolongera jusqu’au 16 septembre prochain.
Réda Benkoula
