Tel qu’entendu, avec le troisième album d’Olive[1], nous retrouvons encore une fois les protagonistes de cette histoire avec bien entendue, Olive, une adolescente introvertie atteinte du trouble du spectre de l’autisme TSA et qui, du point du vue des autres, vit dans son monde.
Heureusement, elle peut compter sur le soutien de son amie Charlie, qui s’avère être d’une aide précieuse, car Olive peut compter sur elle dans les bons et les mauvais moments.
Olive qui suivait régulièrement des consultations auprès de sa psychologue Madame Lavisse, ne ressent plus le besoin de s’y rendre, car elle pense être capable d’interpréter ses rêves et de se prendre en main.
-Olive lui dit : Madame Lavisse, je voulais vous dire…j’ai bien réfléchi, je n’ai plus besoin de venir vous voir.
-Madame Lavisse qui veut s’assurer qu’Olive prend la bonne décision, lui répond enfin : J’ai confiance en toi, Olive.
La jeune fille qui prend de l’assurance, a la conviction que les images qu’elle voit dans ses rêves ont un sens. Elle réussit à interpréter ses visions qui l’amènent à conclure qu’elle communique avec l’astronaute Lenny Popincourt. Le vaisseau de ce dernier a disparu des radars lors de son retour sur terre, mais Olive est persuadée de pouvoir communiquer avec lui et de le retrouver. Elle est consciente que le défi est grand, même si elle a l’appui de son amie Charlie.
À travers le personnage d’Olive que l’on a appris à découvrir dans les deux premiers albums, la scénariste Véronique Cazot, aborde un sujet qui est peu connu et qui nécessite une prise de consciences de la part de la société pour comprendre les personnes qui sont atteintes du spectre de l’autisme.
Grace à la bande dessinée, les jeunes lecteurs peuvent en apprendre beaucoup plus sur les troubles TSA et de les préparer à mieux accepter les différences. Le pari est d’ailleurs réussi de la part de Véro Cazot, qui signe avec les dessins de Lucy Mazel, une série colorée qui est emplie de sensibilité.
Réda Benkoula
[1] Olive T.3 : Sur les traces du Nerpa | Véronique Cazot, Lucy Mazel | Dupuis | 2021 | 56 pages