Obtenir une augmentation quand on bosse au privé est beaucoup plus ardu que lorsqu’on est au service d’un employeur public ou d’une entreprise syndiquée. En effet, les entreprises privées comptent rarement des échelons ou des conventions salariales négociées. Ceci peut faire en sorte que les augmentations salariales soient moins fréquentes et moins généreuses. Pourtant, il existe certains moyens pour convaincre le patron qu’il aurait tout intérêt à fouiller un peu dans les goussets de l’entreprise.

Évitez d’invoquer des motifs personnels

Afin d’obtenir le maximum de chance possible, il faut éviter d’user de motifs personnels pour obtenir une augmentation. Aussi, évitez d’invoquer vos obligations familiales ou vos dettes personnelles ou l’augmentation du coût de la vie, si vous souhaitez avoir du succès. Tout le monde a des obligations financières et des engagements à respecter, c’est une objection que votre patron invoquera probablement. Agissez plutôt en fin renard et tenter de faire valoir ce que votre travail apporte à l’entreprise.

Être une plus-value pour l’entreprise

Votre patron ouvrira plus facilement ses goussets si vous parvenez à la convaincre que vous travaillez dans l’intérêt de l’entreprise et non, le contraire. D’abord, sachez qu’une telle demande ne doit pas survenir à l’improviste et qu’elle doit être planifiée et surtout, raisonnable. Une demande mal préparée est inévitablement vouée à l’échec. Dressez aussi, une liste de vos principales réalisations au travail et de préférence, mettez en évidence les réalisations mesurables en termes de coût si cela vous est possible. Par exemple, avez-vous mis en place un nouveau procédé permettant d’économiser de l’argent ou d’augmenter la productivité ? Avez-vous contribué à augmenter la clientèle ou la visibilité de la clientèle de manière significative ?  Êtes-vous l’auteur d’une campagne marketing majeure ?  Avez-vous vu vos ventes monter de façon importante ? Ce sont des arguments qui jouent en votre faveur. Comme on peut le constater, on se doit d’avoir des éléments concrets en main.

Choisir le bon moment et le bon ton

Il est fort probable que vous connaissiez relativement bien la répartition du travail de votre supérieur. Aussi, évitez de choisir le moment où votre patron doit quitter pour une réunion importante ou la fin de la semaine, alors qu’il est pressé de partir. Une journée chargée ou la fin de l’année financière ne sont généralement pas, un bon moment non plus. Un patron grippé ou fatigué sera aussi, moins réceptif à votre demande. Choisissez plutôt, un moment où votre équipe de travail a fait un bon coup ou alors que l’entreprise a fait l’objet d’un commentaire positif de la part d’un client important, par exemple. Généralement, on demande lors de l’évaluation annuelle ou lors de la date anniversaire d’embauche. Il peut cependant arriver que vous deviez le faire à un autre moment. Utiliser le bon ton, c’est-à-dire un ton ferme, posé et convaincant augmentera aussi vos chances. N’hésitez pas à répéter devant le miroir. 

Avoir des documents en main

Si cette stratégie peut paraître un peu farfelue, elle a l’avantage de vous éviter de bafouer et peut, dans plusieurs cas, s’avérer un appui considérable. D’une part, vous pouvez préparer un tableau salarial comparatif avec d’autres entreprises pour le même poste. Vous pouvez aussi appuyer votre discours de statistiques. On peut aussi, arriver avec des chiffres concrets de ses réalisations (achalandage, augmentation des ventes, réduction des coûts, etc.). Si on n’œuvre pas dans le domaine des chiffres, rien ne nous empêche de dresser une liste des réalisations importantes (campagne publicitaire, rapport, ouvrage de référence, etc.). Si vous avez des objectifs à réaliser, vous devez être en mesure de démontrer que vous les avez atteints.

Finalement, comparer son salaire avec celui des collègues qui occupent un poste semblable peut s’avérer avantageux.

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