Le dernier sondage ADP révélait que deux tiers des Canadiens pensent à quitter leur emploi.

Le sondage qui a été effectué sur 1509 employés en août dernier, révèle que trois types d’employés sont prêts à quitter leur emploi : les non-inspirés « qui ne ressentent aucune loyauté envers leurs employeurs », les fréquentations temporaires qui sont « à la recherche d’une meilleure offre », Les déconnectés qui regroupe les «employés insatisfaits, désengagés et désaffectés ».

Ce sondage révèle aussi que la rémunération est la raison principale du départ. S’en suit aussi « meilleure conciliation travail et vie personnelle/moins d’heures de travail », « moins de stress » et « meilleur emplacement/moins de temps de transport ».

En sommes rien ne va plus dans le meilleur des mondes, où les exigences des entreprises sont de plus en plus nombreuses et les conditions de travail des employés sont de plus en plus difficiles.

Elle est loin l’époque où l’employé pouvait se targuer d’être en sécurité dans son emploi, car même dans les emplois gouvernementaux, les contrats sont à durée déterminée et renouvelable s’il y a lieu.

Les emplois de première ligne qui peuvent être perçus comme étant des postes avec des tâches répétitives et donc sans exigences particulières sont eux-aussi synonymes de résultats à atteindre avec des KPI de performance. Les petites mains sont ainsi « brulées » aux tâches les moins payantes qui plus est.

La recherche de l’emploi de sa vie devient alors la recherche de la planque pour passer son temps.

Pourtant le parcours des chercheurs d’emploi reste tortueux dans des univers de travail qui sont souvent gangrénés par le clanisme, la mauvaise gestion et la recherche de résultats que l’on demande aux nouveaux venus, ce qui n’est pas une mince affaire!

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