L’exposition de l’association Artistes plasticiens sans frontières se poursuit à Montréal dans le cadre du Rallye-Expos de Vues d’Afrique. Les artistes en visite à la métropole nous dévoilent leurs œuvres jusqu’à la fin du mois de mai à la Maison Parent-Roback.

En effet, depuis la révolution de « Jasmin », les artistes tunisiens ont éprouvé le besoin de s’exprimer sur ce thème à l’image de Kmar Garbaà qui confie avoir renouvelé son travail en s’inspirant des événements politiques. Neïla Ben Ayad veut promouvoir le dialogue positif dans son pays au regard de son œuvre « Forum 1 & 2 », alors que Alia Kateb s’inspire des titres des films « La ligne verte » et « La note bleue » pour transmettre un peu d’optimise à travers ses couleurs. Elle qui se considère être une artiste militante de l’art a peint notamment le « Le jugement » à l’occasion du procès des « Femen ».

S’il en est que les stigmates de la révolution tunisienne ont marqué de nombreux artistes, d’autres restent imprégnés par le quotidien qui est à lui seul une source de recherche constante. Amel Ben Salah Zaïem travaille sur les idées qu’elle ressent et tente de faire passer des messages forts à travers ses œuvres « Obsession » et « Suicide ». Trabelsi Meher, qui s’intéresse aux faux-semblants, créé par le biais de la céramique « Le masque » pour dénoncer l’hypocrisie qui peut exister autour de nous.

Arbia Loudhaïef travaille sur les formes géométriques et s’inspire de l’art de la rue et des graffitis pour dénoncer « La censure ». Enfin, Zoubeida Chamari Daghfous, se base dans sa démarche artistique sur la reproduction d’une même toile pour construire un dialogue entre les différents tableaux.

Bonne visite à tous!!

Réda Benkoula (L’initiative)

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