Amenant la poésie dans une autre dimension, le long métrage Plus haut que les flammes (ONF) de la cinéaste acadienne Monique LeBlanc est une adaptation filmique émouvante du célèbre recueil de poésie du même nom de Louise Dupré. Expérience cinématographique puissante, le film sera enfin projeté sur grand écran : le 19 septembre à Québec, au Festival de cinéma de la ville de Québec (FCVQ) — en collaboration avec la Maison de la littérature —, où il sera aussi présenté en ligne, et le 24 septembre à Montréal, au Festival international de littérature (FIL). Les séances se tiendront en présence de la réalisatrice, et Louise Dupré se joindra à la discussion après la projection à Québec. Cette œuvre entre le documentaire et le film d’art, tournée d’Auschwitz au Canada, en passant par les États-Unis, le Nicaragua et l’Ukraine, porte à l’écran l’entièreté du poème, lauréat d’un Prix du Gouverneur général en 2011 et récité hors champ par la comédienne Violette Chauveau.

Le film a connu sa première mondiale en mars dernier lors de l’édition en ligne du Festival international du film sur l’art (FIFA), qui a fait office de pionnier au tout début du confinement et auquel l’ONF s’est associé afin de permettre aux œuvres de demeurer accessibles. Plus haut que les flammes poursuit également sa lancée avec sa présentation à l’ONF à la maison en format virtuel le 25 novembre. Une discussion en ligne suivra avec la réalisatrice et le monteur Geoffrey Boulangé.
• Séance virtuelle de l’ONF à la maison — en collaboration avec le réseau Accès culture de la Ville de Montréal : le mercredi 25 novembre à 19 h

Plus haut que les flammes, Monique LeBlanc, offert par l’Office national du film du Canada

À propos du film
Plus haut que les flammes de Monique LeBlanc (104 min)
Produit par Christine Aubé au Studio de la francophonie canadienne à Moncton
Le poème, comme le film, commence par la phrase : « Ton poème a surgi de l’enfer. » Bouleversée par une visite à Auschwitz et Birkenau, une femme, grand-mère, essaie de continuer à vivre et de prendre soin d’un enfant. Car au-delà des pires horreurs provoquées par l’humanité, il y a l’enfance, pour et par laquelle le cours du temps doit continuer. Il y a aussi ceux et celles qui veillent sur ces petits êtres, répétant chaque jour les gestes pour les garder vivants, propres et en sécurité. Tissant des liens entre différentes histoires, différentes réalités et différents paysages, la cinéaste offre un point d’ancrage pour penser une issue et veiller à élever les héritiers du monde le plus haut possible, « plus haut que les flammes ».

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