Structurée en deux cycles complémentaires la bande dessinée Renaissance est une série de science-fiction qui est imaginée par Fred Duval au scénario est mise en images par EMEM et Fred Blanchard.

Dans les trois premiers épisodes de la série, une civilisation extraterrestre originaire de la planète NäKän venait au secours de l’humanité. Nous sommes en l’an 2088 et parmi les membres du personnel, on découvrait Sätie et Swänn un couple de NäKäns qui faisait partie de l’expédition pour sauver la Terre.

20 ans plus tard, les épidémies sont de l’ordre du passé et les ressources terrestres sont bien exploitées par Renaissance comme on peut le découvrir dans le 4e tome[1] de la série.

Tome 4 : Sui Juris

Si pour la majorité de la population mondiale la cohabitation entre humains et extraterrestre est devenu chose normale, une organisation clandestine du nom de Sui Juris mène un combat acharné contre la présence des extraterrestres.

À la veille des célébrations de 20 ans de présence des NäKäns sur terre, une attaque terroriste fait des centaines de morts dans la cité aquatique Australis.

Australis : Cette réalisation des plus ambitieuses de Renaissance, consacrée à la restauration de la vie sous-marine, qui a été saluée bien au-delà du système solaire, est la cible idéale pour Sui Juris qui revendique l’attaque. Malheureusement, la destruction de cette cité remet en question l’alliance entre terriens et extraterrestre, au point où le conseil de Torghon, dont les membres ont été durement touchés par l’attentat, est en veille de se retirer de la coalition de Renaissance.

Swänn, qui garde de bons rapports avec les terriens, est chargé de mener l’enquête en toute discrétion.

Humains et extraterrestres cohabiteront-ils dans la paix ?

Des enjeux multiples

À travers cette entrée en matière du second cycle de la série, on réalise toute la complexité des enjeux internationaux qui sont soulevés.

Les auteurs nous invitent à prendre conscience de la fragilité de la planète Terre et de penser aux solutions pour mieux exploiter les ressources naturelles, qui ne sont pas non plus inépuisables.

Même si la fiction dépasse la réalité, il ne faut pas compter sur des extraterrestres pour sauver l’humanité des catastrophes à venir, car la solution doit venir de chacun de nous.

À travers cette BD, on remarque que les questions éthiques et morales sont abordées en tenant compte des acteurs en mouvement.

Chose certaine, la série ne manque pas de nous surprendre.

Réda Benkoula

[1] Renaissance. Sui Juris | Fred Duval (Scénario), EMEM (Dessin, Couleurs), Fred Blanchard (Dessin) | Dargaud | 2021 | 56 pages

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