Terres en vues dit adieu à Max Gros-Louis, un chef visionnaire qui a pavé la voie à la survie et à la renaissance des arts autochtones

Les nombreux éloges funèbres qui saluent, à raison, les immenses accomplissements politiques du Chef Gros-Louis ne devraient pas nous faire oublier le rôle de promoteur et de défenseur des arts et des cultures autochtones qu’il a été sa vie durant.

En 1967, Max Gros-Louis a agi avec le regretté Andrew Delisle Senior de Kahnawake à titre de co-commissaire du Pavillon des Indiens du Canada pour l’exposition universelle Terres des Hommes. Ensemble, ils ont présidé à des commandes d’œuvres majeures faites à des artistes autochtones, tel Alex Janvier, pour orner le bâtiment. Ce pavillon est considéré comme le point de départ d’une reconnaissance des arts autochtones qui viendra beaucoup plus tard, mais que des leaders tel Max Gros-Louis ont su présager et annoncer.
Max fut aussi un collectionneur passionné : ainsi, à l’entrée de l’Hôtel Musée des Premières Nations à Wendake, le visiteur peut admirer des peintures de la première période de Norval Morisseau peintes sur papier kraft. Ces deux œuvres historiques sont des bijoux tirés de la collection de Max Gros-Louis.
Terres en vues salue l’homme de culture, le précurseur, le fier guerrier de l’art autochtone que fut Max Gros-Louis. Son legs est immense, l’homme ne sera pas oublié.

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