Rappelons qu’on y suit Jean-Michel (Rémy Girard), un célibataire de 70 ans qui a perdu tous ses repères dans cette société à l’ère d’évolution identitaire. Il habite dans une maison de retraite située dans un édifice patrimonial, dirigée avec soin et précision par Suzanne (Sophie Lorain). Leur quiétude est bousculée par l’arrivée de jeunes activistes qui exigent la destruction d’une fresque historique. Dépassé par une époque dominée par la rectitude politique, Jean-Michel retrouvera foi en l’humanité avec la naissance d’un amour inattendu.
Marie-Mai, Guylaine Tremblay, Caroline Néron, Alexandra McDonald, Katia Gorshkova, Charlotte Aubin, Robert Lepage, Yves Jacques, Denis Bouchard, René Richard Cyr, Clémence Desrochers, Marcel Sabourin, Edgar Bori, Alex Rice, Guillaume Lambert, Danièle Lorain, Marie-Soleil Dion, Louis-José Houde, Gaston Lepage, Geneviève Schmidt, Brigitte Paquette, Victoria Hall, Pierre Curzi, Johanne Marie Tremblay, Sophie Faucher, Marie Michaud, Louise Turcot, Naïla Louidort, Marie-Lyne Joncas, Victoria Diamond, Simone Latour Bellavance, Émilie Lajoie, Léa-Marie Cantin, Danielle Fichaud et Luc Senay complètent l’éclatante distribution de Testament.
DENYS ARCAND REÇOIT LE PRIX DE LA GUILDE CANADIENNE DES RÉALISATEURS POUR L’ENSEMBLE DE SA CARRIÈRE
Ce samedi, à l’occasion du 22e Gala annuel des Prix de la Guilde qui se tenait au Fairmont Royal York à Toronto, cérémonie récompensant les créateurs et créatrices de l’industrie cinématographique et télévisuelle canadienne qui se sont démarqués dans la dernière année, le cinéaste québécois Denys Arcand était honoré du Prix de la Guilde pour l’ensemble de sa carrière. Il s’agit de la plus haute distinction que décerrne l’organisation.
« Denys et son œuvre ont façonné la carrière de plusieurs cinéastes canadiens de sa génération et au-delà, son art et son savoir-faire ouvrant des portes sur le monde entier et sa voix redéfinissant ce qu’il est possible d’accomplir dans le cinéma populaire », a déclaré Warren P. Sonoda, président de la Guilde canadienne des réalisateurs.
Observateur attentif de la société qui l’entoure, reconnu comme un remarquable dialoguiste et un grand directeur d’acteurs, Denys Arcand a signé des films percutants qui ont touché de nombreux cinéphiles à travers le pays et le monde. Son travail a par ailleurs fait l’objet d’innombrables honneurs, voyant Le Déclin de l’empire américain (1986) récolter la première nomination du Canada aux Oscars. Aussi, parmi les distinctions obtenues, mentionnons 12 Génie et le Prix du Jury au Festival de Cannes pour Jésus de Montréal (1989), tandis que Les Invasions barbares (2003), film le plus primé de l’histoire du cinéma canadien, lui valait, entre plusieurs autres récompenses, le Prix du meilleur scénario à Cannes et, bien sûr, l’Oscar du meilleur film en langue étrangère. Son œuvre cinématographique, caractérisée par une satire sociale cinglante et une profonde réflexion sur les questions de l’identité, de la politique et de la culture québécoises, comprend également La Maudite galette (1971), Gina (1975), Le Crime d’Ovide Plouffe (1984), De l’amour et des restes humains (1993), Joyeux calvaire (1996), Stardom (2000), L’Âge des ténèbres (2007), Le Règne de la beauté (2014) et La Chute de l’empire américain (2018). Commandeur de l’Ordre de Montréal (2016), Compagnon des arts et des lettres du Québec (2015), grand officier de l’Ordre national du Québec (2015) et Compagnon de l’Ordre du Canada (2004), Denys Arcand marque, depuis plus de 60 ans, l’histoire du cinéma québécois et canadien.