Conteur et mélodiste depuis 1993, Thomas Fersen a pris le temps de bâtir une œuvre originale et personnelle qui occupe une place à part dans la chanson française. Il poursuit avec C’est tout ce qu’il me reste – disponible le 27 septembre – les aventures théâtrales de son personnage : celui d’un farfelu se retournant sur sa longue carrière et ses frasques supposées de chaud lapin, son goût du déguisement portant tout naturellement Thomas Fersen à en enfiler la peau.
Élève de troisième, il tente sa chance auprès d’une terminale (« Les vieilles »), l’invite à passer chez lui pour faire des maths (« Mes parents sont pas là »). Mais il refuse avec fièvre de se démunir de son slip (« C’est tout ce qu’il me reste »). Une milliardaire s’éprend de lui (« Le vrai problème »), cependant, il passe l’été tout seul avec le bourdon, (« Envie de ne rien faire »), se souvient dans son bain que sa mère avait toujours peur qu’il tombe dans les eaux troubles (« La mare »), et subjugué par l’intelligence de deux singes qui s’épouillent (« Mange mes poux »), il va voir King Kong au Grand Rex (« Comme moi il aimait les filles »). Poursuivi par cinq zombies qui ne retrouvent pas leurs trous au cimetière, une nuit de pleine lune, il gagne le million à la roue de la fortune (« Les zombies du cimetière »).
Sans rompre le fil du récit, Thomas Fersen bat les cartes, élevant son non-conformisme au rang d’atout majeur.
Au son du saz, des guitares, du banjo, du sitar de Pierre Sangrã, du synthétiseur Moog d’Augustin Parsy, de l’accordéon d’Alexandre Barcelona et de la batterie de Remy Kaprielan. Lui-même à la réalisation, aux arrangements, aux harmonies vocales, au piano, ukulélé, guitare, synthétiseurs, et à la réalisation de cet album mixé par Florian Monchatre.
Voyez le clip de la pièce-titre ici.
QUELQUES DATES
En 1988, Thomas Fersen sort son premier 45 tours (Phonogram) sous le pseudonyme de Thomas Fersen qu’il conservera par la suite.
En juin 1992, il enregistre dans le théâtre du Casino du Val-André dans les côtes d’Armor son premier album « Le bal des oiseaux » (Warner), sorti en janvier 1993, cet album lui donne une reconnaissance immédiate et vaut à Thomas Fersen une Victoire de la musique en tant que Révélation masculine en 1994.
En 1997, il crée sa société d’édition, Editions Bucéphale.
En 1998, le prix Raoul Breton lui est décerné.
En 2000, son album « Qu4tre » reçoit le prix de l’Académie Charles Cros.
En juin 2003, il est nommé chevalier dans l’ordre des Arts et des Lettres.
En juillet 2010, il est promu officier dans l’ordre des Arts et des Lettres
À partir de février 2012, Thomas Fersen entame une série de
60 représentations dont 10 au Théâtre de l’Athénée – Louis Jouvet, de « l’Histoire du soldat », texte de Charles Ferdinand Ramuz sur une musique d’Igor Stravinsky dans une mise en scène de Roland Auzet.
À l’automne 2015, il sort un cd live en tirage limité, « C’est du Limoges » puis en janvier 2017, son dixième album « Un coup de queue de vache », pour la première fois en vingt-cinq ans de carrière, sous son propre label Éditions Bucéphale distribué par Believe.
En 2018, il reçoit la médaille de vermeil de l’Académie Française.
Source : Bucéphale