Vous faites peut-être partie des employés le plus performants au sein de votre entreprise et aspirez à devenir gestionnaire. Peut-être, faites-vous-même, partie des gens à haut potentiel. Votre curriculum vitae comporte peut-être aussi, des études en gestion ou des cours de perfectionnement.
Cependant, avez-vous tout ce qu’il faut pour occuper un premier poste en gestion ? Voici quelques éléments qui vous permettront de prendre de bonnes décisions en vue de faire progresser votre carrière.
Gérer une entreprise, un mode de vie
Outre une vaste expérience dans un domaine précis ou une formation en gestion, il est indispensable de posséder certains atouts si on aspire à devenir un gestionnaire influent et surtout, le rester.
Posséder une certaine crédibilité
La crédibilité repose sur deux aspects importants, soit l’expertise ainsi que la relation de confiance. On observe ces aspects de trois façons : les opinions personnelles, l’image projetée ainsi que la perception des autres. Les opinions personnelles sont émises en fonction des besoins, des croyances et des valeurs de chaque individu. Aussi, le gestionnaire doit agir en fonction de ces éléments et ce, pour autant que ceux-ci ne soient pas à l’encontre des valeurs et de la mission de l’entreprise. Quant à l’image projetée, elle s’appuie sur la cohérence entre les paroles et les actes. Finalement, il faut s’attarder à la perception que les autres individus ont de nous-mêmes. Est-on vu comme un leader? Avons-nous de l’influence? Nos actions font-elles du sens? Quels sont les impacts de nos actions ?
Instaurer une relation de confiance
Il s’agit d’un aspect de la gestion qui, repose sur des éléments qui sont l’intégrité, la bienveillance, la compétence et la fiabilité. Êtes-vous intègre lors de la prise de décisions? Admettez-vous vos erreurs? Vos décisions sont-elles justes et équitables? C’est ainsi, que l’on résume l’intégrité. Quant à la bienveillance, elle se mesure au souci de bien-être envers les employés de la part du gestionnaire, ainsi qu’au climat de travail instauré par ce dernier. En ce qui concerne la compétence, elle se définit en termes de connaissances et de résultats. Enfin, le respect des engagements et la cohérence des comportements résument l’aspect fiabilité.
Faire face à l’ambiguïté
La maîtrise de l’ambiguïté s’avère l’une des compétences les plus ardues à gérer en tant que gestionnaire. Affronter ses craintes et gérer l’incertitude exige un certain doigté et demande une grande résilience. Pour mieux y arriver, développer l’approche en T s’avère indispensable, c’est-à-dire, posséder une certaine expertise dans le domaine et bien maîtriser le sujet en cause (axe vertical) ainsi, qu’user de sa pensée systémique, laquelle s’opère dans l’abstrait (axe horizontal). Ces deux axes déterminent l’approche en T. Êtes-vous apte à gérer vos propres émotions et celles de vos employés? Pouvez-vous prendre des décisions logiques et légitimes lors d’une situation ambiguë? Conservez-vous votre aplomb lors de telles situations? Êtes-vous capable de vous projeter dans le temps et l’incertitude? Savez-vous vous adjoindre des alliés? Possédez-vous une bonne santé mentale, émotive et physique, pour faire face aux contraintes journalières et à long terme ?
Faire preuve d’intelligence émotionnelle
Depuis quelques décennies, l’intelligence émotionnelle a été extrêmement discutée dans les cours de gestion. D’ailleurs, des recherches ont démontré que le succès d’un individu ne se calcule pas seulement en fonction du QI. Selon les recherches réalisées par le professeur Daniel Goleman, l’intelligence émotionnelle compte cinq compétences soit la maîtrise des émotions, la conscience de soi, l’empathie, la motivation et, la capacité à entrer en relation avec les autres. Où vous situez-vous sur une échelle de zéro à dix, pour chacune de ces compétences ?
L’intelligence collective au service de l’entreprise
L’intelligence collective est le leadership partagé. Dans le monde compétitif des affaires, cela s’avère une nécessité. Le gestionnaire se doit d’être à l’affut et de détecter hâtivement les opportunités qui permettraient à son entreprise de détenir un avantage concurrentiel. Aussi, la cogestion, le brainstorming et la collaboration ayant pour objectif l’atteinte de résultats optimaux pour l’entreprise, constituent un aspect non négligeable, non seulement pour l’entreprise, mais aussi, pour les membres du personnel qui développent alors, un fort sentiment d’appartenance. C’est en mettant l’intelligence collective en œuvre que l’on peaufine ses capacités relationnelles telles que la capacité à diriger et à convaincre une équipe.
Évidemment, bien maîtriser la gestion demande du temps. Il est donc essentiel de s’assurer d’avoir les meilleures conditions de réussite. À cet égard, pourquoi ne pas s’offrir un privilège? Celui de bénéficier d’un mentor !
Martine Dallaire, B.A.A.
