Récompensé de la Louve d’Or au Festival du Nouveau Cinéma de Montréal en octobre 2019, et au dernier Festival de Cannes du Prix de la Mise en Scène dans la section Un Certain Regard, le film UNE GRANDE FILLE était également le représentant désigné de la Russie pour l’Oscar du Meilleur film en langue étrangère. Toute ces nominations et récompenses ne sont nullement des surprises, tant le film est beau et puissant. Après le très remarqué TESNOTA sélectionné en 2017 aussi dans la section Un Certain Regard à Cannes, le jeune réalisateur russe Kantemir Balagov signe un second film mettant de nouveau en scène deux femmes, qui luttent ici dans la Russie en reconstruction après la Seconde Guerre mondiale.
Avec une mise en scène et une photographie sublime et soignée, le réalisateur réussi à nous prendre aux tripes, dans un film asphyxiant, aux couleurs éclatantes et dont la puissance dramatique est indéniable. Un film bouleversant immanquable !
Synopsis : Leningrad, juste après le siège de la ville, à l’automne 1945. Iya est sujette à des crises de spasmes, causées par le syndrome de choc post-traumatique. Remarquable par sa très grande taille, la jeune femme soigne les combattants blessés dans un hôpital, tout en s’occupant avec amour d’un petit garçon. Ses retrouvailles avec son amie Masha, revenue du front, font remonter à la surface leurs traumatismes de guerre respectifs.
UNE GRANDE FILLE prendra l’affiche le 21 février à Montréal au Cinéma Beaubien, au Cinéma du Parc, au Cinéma du Musée et au Cinéma Moderne, et à Québec au Cinéma Le Clap Ste-Foy et au Cinéma Le Clap Loretteville, en version originale russe avec sous-titres français ou anglais selon les séances.
