Au cœur de l’Amérique, le langage des corps se fraye un chemin escarpé. Entre danse et théâtre, deux autochtones du Mexique, de descendance nahua et mixtèque, nous partagent leur quête identitaire en puisant dans leur culture et l’histoire de leurs ancêtres. Le duo esquisse les tableaux de leurs métamorphoses à travers les époques, dévoilant leurs déchirures et gardant toujours espoir de se retrouver.

Langues et mythes guideront ce voyage inévitable qui redessine les frontières et fait tomber les peaux revêtues de gré ou de force. Dévoilant ce qui nous unit, ce qui nous arrache à l’autre et à nous-mêmes, Tlakentli questionne l’identité au fil des migrations et explore le mythe de notre élégance originelle.

Première mondiale le 14 mars 2019, 20h, Cinquième Salle, Place des Arts.
Spectacle présenté dans les trois langues coloniales : français, anglais et espagnol, ainsi qu’en langue nahuatl.

MOT DU METTEUR EN SCÈNE
Devant nous, dans cette terre du Nord appelée Kanata/Canada, ces artistes migrants osent transcender leur mythe et se réincarner, s’affirmant comme Indios/Indigenas, comme précolombiens, refusant la discrimination, le racisme et la violence. La danse théâtre ou le théâtre dansé est une forme de représentation qui remonte aux racines archaïques de nos cultures autochtones. Je suis fier d’en être encore une fois, le guide.

Yves Sioui Durand – Metteur en scène Wendakeha’garhonon

EXTRAI T
Version originale en espagnol
Leticia et Carlos se lèvent et vont s’habiller avec
leurs vêtements d’hiver. Leticia se retourne et
regarde la neige tomber.
Leticia: Carlos!
Carlos ne répond pas
Leticia: Carlos, viens voir!
Carlos: Quoi?
Leticia: Regarde!
Carlos: Quoi?
Leticia: La neige! C’est magnifique!
Carlos: What beautiful? It’s awful!
Leticia: Non, c’est beau! Mais j’ai froid…
Carlos: Moi aussi j’ai froid…

Ils regardent la neige tomber par la fenêtre. Il fait très froid. Carlos a du mal à s’habiller, il essaie de mettre sa tuque mais il ne le fait pas correctement.

Carlos: Je ne sais pas comment me mettre ça,
j’aime pas les tuques!
Leticia: Mets là!
Carlos: J’aime pas ça!
Leticia: Il fait froid!
Ils se lancent la tuque l’un à l’autre comme un jeu.
Carlos: Ça ne me va jamais, regarde!
Leticia se dirige vers Carlos et l’aide à mettre sa
tuque.
Leticia: Voilà, comme ça.
Carlos prend ses bottes et essaie de les mettre.
Carlos: Regarde, ça non plus ça ne me va pas!
Carlos n’arrive pas à mettre ses bottes, il s’énerve.
Il enlève l’isolation de l’intérieur et réussit à mettre
les bottes.
Carlos: Regarde Leti, ça y est j’ai réussi!

Leticia observe l’isolation argentée des bottes. Elle
les prend et les met.
Carlos: Qu’est-ce que tu fais Leti?
Leticia s’en va dans un rêve, elle fait du ski dans les
montagnes.
Elle ouvre ses bras comme si elle volait.
Carlos l’observe et partage son émotion.

Carlos: Qu’est-ce que tu ressens Leti? La liberté! La
Liberté au Canada!

CRI DE L’AIGLE ET TONNERRE

Projections : début des images de pelles gigantesques qui dévorent la terre, puis se succèdent des images d’actualité où ont lieu ces
exploitations. On voit des images de mouvements de résistance des autochtones de toute l’Amérique.

Ils se retournent pour voir les projections.
Ils se transforment en reptiles à nouveau.
Ils enlèvent leurs vêtements d’hiver au fur et à mesure…

PROCESSUS CRÉATIF ET RÉFLEXIONS
Ondinnok inscrit sa démarche artistique au sein du grand mouvement de reconstruction culturelle qui anime les Premiers Peuples des Amériques. Décolonisation et “réindigénisation”, deux principes mis en oeuvre par les artistes du spectacle danse-théâtre Tlakentli, dans leur processus créatif. Retrouver l’énergie migratoire et la parenté qui unit du Nord au Sud les nations autochtones. Retrouver leur langue d’origine. Se libérer des chaînes de la colonisation. Honorer la terre d’accueil.

Derrière les thématiques abordées sur scène, Tlakentli pose des questions fondamentales sur la définition de la danse contemporaine : qui la définit ? Existe-t-elle sans traditions ? Au-delà de ces frontières, les artistes de Tlakentli s’affirment en toute liberté.

THÈMES

L’HISTOIRE
Des peuples autochtones, de leur colonisation; d’une famille mexicaine en particulier et du Mexique plus globalement ; des humains en général.

L’IDENTITÉ/LES ORIGINES
Dans le mythe nahua/azteca de la Coatlicue, un frère menace de tuer et de démembrer sa soeur, une violence depuis ininterrompue envers les femmes, voir une légitimation du meurtre comme autant de sacrifices humains. Comment échapper au mythe lorsque celui devient destructeur ?
La perte d’identité des peuples autochtones. Le processus de colonisation et les normes imposées par l’Église et la société.

LA FUITE
Qu’est-ce qui nous pousse à tout abandonner pour aller vers le Nord ? Est-ce réellement un cadeau que ce « rêve américain » ? Prenons-nous la fuite pour se trouver ? Mais fuir où ? Que sont les territoires au-delà des frontières qui nous ont été imposées ?

LA MIGRATION
Les gains et les pertes du processus de migration, et la transformation qui s’en suit.
La mue : le fait de changer de peau. Sur scène, les personnages muent, se transforment, d’iguane à serpent, de grands-parents, à frère et soeur, à époux et épouse, puis d’amis à ennemis…

LE DÉPLACEMENT
Les mouvements géographiques migratoires historiques et le contexte migratoire actuel (les caravanes humaines prisonnières à la frontières du Mexique, l’exil des Vénézuéliens…)
La route liant les peuples autochtones d’Amérique, sachant que dans l’Amérique autochtone il n’y a pas de frontières.

LA LIBERTÉ
« Immigration » est-il synonyme de « liberté » ? Qu’est-ce que le Canada représente pour les gens qui choisissent ce pays comme terre d’accueil ?
Que faire lorsque cette terre promise du Nord, se révèle promouvoir une exploitation minière criminelle qui détruit les terres, les individus et les communautés indigènes du Mexique, de l’Amérique centrale et de l’Amérique du Sud ?

ENTREVUE AVEC LES ARTISTES

Leticia, racontez-nous l’histoire de vos grands-parents que nous retrouvons dans Tlakentli :
Découvrir l’histoire de mes grands-parents fut d’une importance majeure pour moi. Je n’avais aucune photo de la famille de ma mère. Un projet de médiation culturelle (Femmes Rhizome) avec des femmes autochtones ici, au Canada, m’a emmenée à me questionner davantage sur mes origines et les raisons pour lesquelles mes parents et mes grands-parents avaient laissé si peu de traces. C’est lors d’un voyage au Mexique que ma cousine m’a tendu une enveloppe dans laquelle se trouvait une photo de famille de mes grands-parents maternels. J’étais stupéfaite et je trouvais que, déjà, plusieurs réponses se trouvaient dans la photo. Deux ans de recherche ont suivi cette découverte. Je suis retournée quelques fois au Mexique, pour retracer le chemin vers l’origine et pouvoir ainsi récupérer ce qu’il en restait. Des secrets familiaux longtemps enfouis m’ont été révélés. J’ai appris que ma mère parlait le Nahuatl, que mes grands-parents avaient quitté leur maison et nié leur origine Mexica. Ils avaient honte. Des questions existentielles s’en sont évidemment suivies, et, à travers l’art, un pas à la fois, on atteindra la réconciliation.

Qui êtes-vous?
Leticia : C’est difficile de reconnaitre qui on est vraiment, car à partir du moment où l’on accepte de vivre son histoire, en tant qu’autochtone, il faut être prêt à pardonner. Réaffirmer mon origine autochtone est une fierté. J’ai envie de me dévoiler et même de crier cette identité. Tlakentli me permet de faire cela.

Carlos : Je ne savais pas qui j’étais avant et je m’en souciais peu ; je suis né à Mexico City, j’y ai grandi entouré de Mexicains similaires à moi. Ce sont des rencontres avec des autochtones canadiens qui m’ont poussé à me demander qui j’étais et qui étaient mes ancêtres : pourquoi mes grands-parents parlent une langue qui n’est pas l’espagnol et que je ne comprends pas ? Pourquoi ont-ils quitté leur région d’origine pour vivre dans une grande ville ? Mes recherches ont ouvert mes yeux sur la vie dure des autochtones qui ont dû nier ce qu’ils sont pour s’intégrer. S’en suit une perte du langage, des vêtements traditionnels, du travail de la terre… Je m’identifie comme une personne autochtone contemporaine. Je n’ai pas grandi dans la culture autochtone, je vis encore ce processus d’autodéfinition, et Tlakentli fait partie de ce processus. Dans ma famille, certains membres se considèrent autochtones, d’autres renient complètement cette identité et le vivent viscéralement ; les fêtes familiales sont très intéressantes !

Leticia : Nous sommes des autochtones contemporains. L’un n’exclut pas l’autre. D’ailleurs, même dans le langage artistique, il faut réfléchir à la définition que l’on donne au mot « contemporain ». Ce qui est contemporain ne l’est pas nécessairement ailleurs. C’est pourquoi ce qui est contemporain pour moi, en tant qu’artiste autochtone, pourrait faire débat… mais il est primordial d’affirmer que la danse contemporaine appartient aussi aux autochtones.

Qu’est-ce que la liberté ? Votre immigration rime-t-elle avec liberté ?

Leticia : La liberté, c’est une utopie ! Lors de mon immigration au Canada, comme beaucoup d’autres, c’est tout le contraire que j’ai trouvé : le froid inconnu te happe, les vêtements d’hiver sont restrictifs physiquement, sans parler de la langue et la culture qui te sont étrangères. Puis, plus le temps passe, plus tu trouves la lumière.

Carlos : L’hiver est certainement un défi, mais une fois accepté on découvre tout le sublime de cet hiver, à travers le pays, que j’ai eu la chance de voir. Je suis tombé amoureux des différentes parties du Canada. Personnellement, je me suis toujours senti libre ; mon esprit est libre. Mais malheureusement, parfois l’immigration nous rappelle que nous ne le sommes pas réellement… Par exemple, je suis automatiquement envoyé à la fouille chaque fois que je passe aux douanes…

Quels symboles sont importants pour vous dans la pièce, et pourquoi ?

Leticia : Les Huipils, qui sont une fenêtre dans le passé et symbolisent l’héritage et ses valeurs.

Carlos : Les pierres, qui font partie de la terre, qui transportent tant de savoir. Dans Tlakentli, les pierres sont des messagers, ils transportent la mémoire des ancêtres. C’est ainsi que, dans le spectacle, je sauve Leticia de sa maladie en utilisant la pierre et en lui demandant de la guérir.

La dualité est un élément important dans Tlakentli, dans la relation entre les personnages et dans le mythe de Coatlicue qui transparait dans la pièce. Pourquoi cette dualité ?

Leticia : La dualité homme/ femme existe dans plusieurs mythologies et ne connait pas de sexe faible. L’imposition de la confrontation entre hommes et femmes est occidentale. Nous catégoriser comme nous l’avons fait nous a emmenés à commettre des actes d’une grande violence, aux perversions coloniales qui ont empoisonné les valeurs anciennes. Il est temps de se réapproprier cette dualité complémentaire et forte. Dans la culture autochtone, le bien et le mal n’existent pas. Même après un acte considéré violent, comme la chasse, il y a une cérémonie de remerciement consacrée à l’animal.

Parlez-nous de la notion de territoires :

Leticia : Dans l’histoire aztèque, la migration se fait du nord au sud, et non le contraire. Les autochtones viennent d’abord du Nord. Ce passage est dans notre mémoire, notre ADN. On vient du Nord même si nous nous imaginons souvent le contraire. C’est pourquoi je sens un lien familial avec les autochtones du Canada, car c’est inscrit dans notre mémoire génétique.

Qu’est-ce que Tlakentli représente de plus important chez vous ?

Leticia : Dans mon sentiment le plus profond, il y a une dette à ce peuple qui a été massacré. Cette injustice est douloureuse et se transmet de génération en génération. J’aimerais donc libérer ce sentiment, le partager pour conscientiser. Il faut guérir. De là toute l’importance de Tlakentli pour moi.

BIOGRAPHIES

LETICIA VERA – Idée originale, chorégraphie et interprétation Chorégraphe et interprète Mexica, Leticia Vera se spécialise dans l’exploration de la dramaturgie corporelle et du mouvement, en création chorégraphique et interprétation scénique contemporaine. Elle est titulaire d’un diplôme d’interprète en Danse Contemporaine. Installée au Canada depuis 2006, elle poursuit sa carrière en tant qu’artiste, interprète et chorégraphe. Depuis 2010, elle collabore avec Ondinnok et d’autres artistes multidisciplinaires de la scène contemporaine autochtone. Elle travaille présentement sur sa nouvelle création, la Soif, qui sera présentée en 2019 à Tangente.

CARLOS RIVERA – Chorégraphie et interprétation – Carlos Rivera est un acteur, danseur, chorégraphe, professeur et metteur en scène, originaire de Mexico. Il est de descendance autochtone mixtèque et nahua. Diplômé de la City School of Dance de Mexico, il a fréquenté l’Institut mexicain des beaux-arts avant de travailler pendant 16 ans avec Red Sky Performance. Cette collaboration l’amène à voyager partout au Canada et dans le monde. Carlos a participé plusieurs fois au programme de danse autochtone du Centre Banff en tant que danseur, professeur et chorégraphe. Il est diplômé du programme de résidence autochtone de l’École nationale de théâtre du Canada.

YVES SIOUI DURAND – Mise en scène – En 1985, Yves Sioui Durand cofonde Ondinnok, compagnie pionnière du théâtre amérindien francophone au Québec. Depuis 34 ans, il poursuit une démarche théâtrale se réappropriant la spiritualité amérindienne comme territoire imaginaire. Il a écrit plus de 14 dramatiques pour la radio et plus de 26 créations originales au théâtre. En 2017, il obtient les prix du Gouverneur général du Canada et de la fondation Hnatyshyn pour sa contribution exceptionnelle aux arts de la scène et reçoit, en 2018, l’ordre du Québec, compagnon des Arts et des Lettres. Il travaille présentement au développement d’un nouveau long métrage de fiction.

HUGO MONROY NAJERA – Conception musicale et musique sur scène Guitariste et percussionniste originaire du Mexique, Hugo se consacre depuis quatorze ans à la musique traditionnelle d’Afrique de l’ouest. Depuis son arrivée à Montréal (2007), il a fait partie de différents projets, groupes et compagnies artistiques, tels que l’école Afrique en Mouvement et les groupes Bolokan, Tiriba, Lamogoya, et la compagnie Théâtre Motus.

CHANTAL LABONTÉ – Conception des éclairages -Originaire de Windsor en Ontario, Chantal est diplômée du département de théâtre de l’Université d’Ottawa ainsi que du programme de Production de l’École nationale de théâtre du Canada (ÉNTC). Son talent en conception d’éclairages a été récompensé deux fois plutôt qu’une puisqu’elle est récipiendaire de deux Prix RIDEAU pour la meilleure conception de l’année dans la région d’Ottawa-Gatineau.

LORENA TRIGOS – Conception des costumes – Lorena Trigos a étudié la danse, le chant et les arts au Mexique. En 2015, elle obtient son diplôme en création de décors et de costumes à l’École Nationale de Théâtre du Canada. Elle se rend ensuite à Bruxelles pour participer à un atelier sur la construction et la manipulation de marionnettes et étudier le théâtre de marionnettes de rue. Elle se spécialise dans la conception de costumes, Elle a créé « Sin Palabras », un collectif artistique et social qui propose des ateliers de théâtre et de fabrication de masques aux professionnels et à différentes communautés, notamment aux demandeurs
d’asile.

XAVIER MARY – Conseil scénographie – Diplômé en scénographie à l’École Nationale de Théâtre du Canada, Xavier Mary travaille principalement comme scénographe pour le théâtre, la danse et l’opéra. Il cofonde le collectif Castel Blast. Il conçoit aussi les scénographies de La Cloche de Verre (Prospéro, 2017), Minuit (Petit Théâtre de Sherbrooke, 2017), Antigone au Printemps (Fred Barry, 2017) et, plus récemment, Je ne te savais pas poète (Espace Libre, 2018) et Un Temps pour tout (La Chapelle 2019).

YÄNDATA INC – Conception des projections – Yändata inc. est une maison de production autochtone par et pour les Premières Nations du Québec. L’équipe conçoit, produit et réalise du contenu original et de commande destinés à un format de diffusion web de grande qualité adaptables à tous les formats. Issue de l’industrie cinématographique, elle offre des productions de qualité aux entrepreneurs, aux organismes et aux médias des Premières Nations du Québec.

CITLALI GERMÉ – Assistance à la mise en scène Citlali est née au Mexique et a grandi en France où elle a suivi sa formation de danseuse interprète et professeure de danse. Arrivée à Montréal en 2013, elle découvre Ondinnok à travers la production Lola, un monde s’achève, qu’elle rejoint en tant que danseuse/comédienne. Depuis, Citlali continue à collaborer avec Ondinnok sur plusieurs projets.

AMÉLIE GIRARD – Direction de production | CHRISTIAN J. GAGNON – Direction technique – ANAÏS GACHET – Communications

LES PRODUCTIONS ONDINNOK

Ondinnok est la première compagnie de théâtre francophone amérindien au Canada. Elle fut fondée en 1985 lors de la création du Porteur des peines du monde au Festival du théâtre des Amériques qui s’est méritée le prix de l’Américanité. En plus de trente ans, Ondinnok a produit plus d’une vingtaine d’oeuvres et événements devenant par le fait même l’initiateur d’une dramaturgie autochtone francophone contemporaine. Ses créations questionnent et explorent toute la complexité d’être amérindien au temps de la modernité et de l’urbanité. Plus que du théâtre, l’oeuvre d’Ondinnok vibre bien au-delà de l’espace scénique.
Au fil des années, les fondateurs ont développé une méthode de formation et de création unique et propre à leur démarche. La compagnie s’est engagée au développement de la relève artistique autochtone par la mise sur pied d’un programme de formation, la production d’oeuvres écrites et/ou interprétées par des artistes émergents, et, depuis 2013, le développement d’un volet de médiation culturelle. L’aventure artistique et humaine d’Ondinnok a rayonné sur la scène internationale et elle s’est construite au fil de ses échanges multiculturels.
Né d’une mère québécoise et d’un père de la Première Nation Malécite de Viger, Dave est directeur artistique d’Ondinnok depuis juillet 2017. Il est aussi comédien, auteur de théâtre et scénariste. Son parcours est empreint des cultures autochtones depuis 2004. Il a, entre autres, joué dans Hamlet le Malécite, Wulustek et Ktahkomiq. Dave se distingue comme auteur de théâtre avec des textes d’une vérité touchante.

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