Pour diffusion immédiate
Visionnez ce courriel dans votre fureteur
Voir la version anglaise plus haut
Pour lancer la 51e saison de sa série sur abonnement, le théâtre Centaur présente la première mondiale d’Alice and the World We Live In, écrite par l’auteure montréalaise, Alexandria Haber, et mise en scène par la directrice artistique et générale du Centaur, Eda Holmes. À l’affiche du 15 octobre au 3 novembre, la pièce mettant en scène le duo d’acteurs, Daniel Brochu (Last Night at the Gayety et Triplex Nervosa) et Jane Wheeler (Social Studies, Innocence Lost, Twelfth Night et Dancing at Lughnasa), porte un regard sur le quotidien dans le monde incertain d’aujourd’hui.
« J’ai l’impression que le monde dans lequel nous vivons est très différent de celui de mon enfance. Je crois que nous pleurons la perte d’un monde que nous connaissions comme société, causée en partie par la montée des actes de violence aléatoires. L’aléatoire nous rend anxieux et la mort est très aléatoire. Même lorsqu’elle est prévisible, elle est subite : la personne est là et une minute après, elle est partie. Lorsqu’un être cher meurt, le monde tel qu’on le connaissait n’est plus le même. Tout change. » – Alexandria Haber, auteure
Alice se tient immobile sur un dangereux col de montagne. Paralysée, incapable d’avancer ou de rebrousser chemin, elle est suspendue entre les multiples possibilités de ce qui aurait pu être et de ce qui est. Inspirée de la réalité débridée qu’Alice rencontre au Pays des merveilles après être tombée dans le terrier du lapin, cette touchante allégorie explore le deuil difficile d’une femme qui a perdu l’amour de sa vie dans un acte terroriste aléatoire. Cette pièce se fait l’écho de notre peur collective face à ce que nous réservent ces temps incertains et tumultueux. Elle souligne notre résilience indéfectible et notre capacité illimitée à aimer, après avoir trouvé le courage de lâcher prise.
« J’ai été profondément touchée la première fois que j’ai lu le scénario. Il exprimait ma propre peur paralysante de perdre la personne sans qui je ne peux imaginer vivre : l’amour de ma vie. Mais la pièce ne m’a pas laissée en plan, elle m’a fait surmonter la peur et m’a amenée là où je pouvais voir le monde sous un nouvel angle. Elle m’a rappelé que notre capacité à aimer est essentielle à notre survie. Alice and the World We Live In est le puissant témoignage que l’amour peut nous donner la force d’affronter l’inimaginable. » – Eda Holmes, Metteuse en scène
La première version d’Alice and the World We Live In mettait en scène sept acteurs et a gagné la deuxième place du concours Write-on-Q de Infinithéâtre en 2017 : une lecture publique de la pièce dans la série Pipeline. Alexandria Haber a présenté le texte à Eda Holmes. Particulièrement intriguée par les personnages d’Alice et d’Ever, Mme Holmes a demandé à l’auteure si elle acceptait de le réécrire pour en faire une pièce à deux personnages. La directrice artistique du théâtre Imago, Micheline Chevrier, a été approchée pour être la dramaturge du projet et Playwrights’ Workshop Montreal a contribué à la création de la pièce en finançant trois ateliers sur une période de deux ans.
Amy Keith, dont on a vu les décors cet été à Montréal dans la production Measure for Measure de Shakespeare-in-the-Park, a créé les décors et les costumes. Elle est assistée par Bruno-Pierre Houle, qui a conçu des décors et des projections pour le théâtre, l’opéra, des films, des spectacles de danse et autres événements au Canada et aux États-Unis. Les concepteurs sonores sont Anna Atkinson, compositrice-interprète et violoniste classique, et Alexander MacSween, multi-instrumentaliste et finaliste pour le prix Siminovitch. Le couple s’est associé pour la première fois avec le Centaur lors de la production The Last Wife. Ils participent tous les deux régulièrement à des projets musicaux, à des spectacles de danse et à des films. La conceptrice de l’éclairage, Julie Basse, a collaboré avec plusieurs metteurs en scène avant-gardistes du milieu du théâtre, de la danse et de l’opéra et avec des groupes comme Plants and Animals et Dead Obies. Gregory-Yves Fénélon, étudiant à Concordia d’origine haïtienne, assiste Mme Holmes à la mise en scène et la régie est assurée par Merrissa Tordjam et par la stagiaire Eden Patterson.
Alice and the World We Live In
Texte : Alexandria Haber
Mise en scène : Eda Holmes
Dramaturgie : Micheline Chevrier
avec
Daniel Brochu et Jane Wheeler
Conception des décors et des costumes : Amy Keith | Conception de l’éclairage : Julie Basse
Composition sonore : Anna Atkinson et Alexander MacSween
Adjoint à la conception des décors et costumes : Bruno-Pierre Houle
Adjoint à la mise en scène Gregory-Yves Fénélon | Régie Merissa Tordjman
Stagiaire à la régie : Eden Patterson
Pouvez-vous vivre chaque instant comme si la mort était à votre porte?
Horaire des représentations :
Avant-premières
15, 16 et 17 octobre – 20 h
Première
18 octobre – 20 h
Soirées
du mardi au samedi – 20 h
Matinées
samedi et dimanche – 14 h
les mercredis 23 et 30 oct.- 13 h
Relâche
le lundi
Dernière représentation
3 novembre – 14 h
