Ce mois d’octobre coïncide avec la célébration de la fête de l’Aïd Al-Adha, l’occasion pour les musulmans du monde entier de commémorer la soumission du prophète Ibrahim Alayhi El Salam à Dieu. Sayidouna Ibrahim accepta d’égorger son fils Ismaël sur l’ordre de Dieu qui lui envoya au dernier moment l’archange Gabriel pour échanger l’enfant par un mouton qui servit d’offrande. Les musulmans célèbrent ainsi cette soumission en sacrifiant un animal qu’ils partagent avec leurs proches et les nécessiteux. Au Québec, on ne déroge pas à la tradition, puisque les membres de la communauté ont la possibilité de magasiner leur mouton dans des fermes qui font la publicité de leur service comme c’est le cas de la ferme Denis Lemire, alors que des abattoirs Hallal tels que Emin présentent les vertus de leur abattage qui respecte les règles de propreté qui sont en vigueur dans la province. L’ambiance de fête est très présente et de nombreux spectacles sont organisés pour la circonstance (page7) pour se rassembler dans un esprit festif qui nous fait penser, nostalgie oblige, à la chanson « Ibrahim El Khalil » qui est interprétée par le chanteur Algérien Abdelkrim Dali. Ce Maâlem de la chanson Hawzi aborde de manière poétique l’épisode du sacrifice du prophète Ibrahim. Pour la petite histoire, plus de trente six ans après le décès de l’artiste, la version noir et blanc de la chanson continue à être diffusée dans la chaîne algérienne. D’ailleurs, on ne pourrait pas imaginer l’Aïd Al-Kebir sans écouter ce titre.. Aussi, à l’occasion de la célébration de l’Aïd Al-Adha, nous souhaitons à toute la communauté musulmane, Aïd Moubarak Karim. Que cette célébration unisse les coeurs et qu’elle fasse entrer la paix dans les âmes de chacun. Aïdkoum Moubarak. Par Réda Benkoula

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