En dépit d’une pluie battante, la foule était nombreuse vendredi soir au Parterre du quartier des spectacles pour assister à la performance du groupe Antibalas qui était programmé dans le cadre des événements gratuits en plein air de la 29ème édition des Nuits d’Afrique.

Antibalas qui signifie pare-balles en espagnol, a été fondé en 1998 par le saxophoniste Martin Perna qui réunira autour de son projet une quinzaine de musiciens pour former l’ensemble Cojunto Antibalas, et qui deviendra par la suite l’Antibalas Afrobeat Orchestra.

Le groupe produit plusieurs albums, dont « Government Magic », « Rat Race », « Liberation Afro Beat Vol. 1», « Talkatif LP », « K-Leg » et « Security ». On y trouve des rythmes venus de Harlem avec des influences nigérianes que transmet Amayo, le chanteur du groupe.

D’origine nigériane, Amayo est natif de Grande Bretagne et il entretien sa passion pour la chanson et les arts martiaux. D’ailleurs, il ne passe pas inaperçu sur scène avec son costumes aux couleurs bariolés et son tatouage sur le visage qui le relie à sa grand-mère et au continent Africain. Le chanteur confie aussi qu’il est engagé dans le pays de ses ancêtres pour lutter contre les problèmes du manque d’eau potable dans les villages. Il réunit des fonds pour mettre en place des systèmes de collecte d’eau écoresponsable au Nigéria pour faire profiter la communauté afin que cela soit bénéfique aux futures générations qui pourront porter les projets sur le terrain.

Cet artiste au grand cœur, était d’ailleurs ému à la fin du spectacle en allant à la rencontre des fans qui ovationnaient le groupe pour revenir sur scène.

Antibalas, s’envolera par la suite à Toronto avant de continuer son périple artistique à travers plusieurs villes aux États-Unis.

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