Trois chansons de solitude tirées de l’opéra-tango La bibliothèque interdite, où l’amour côtoie la désespérance

Après avoir interprété ses textes et ses musiques sur l’opus Les amants de l’ombre paru en 2018, Claude Marc Bourget s’attaque à trois bijoux finement ciselés par Denis Plante, de la formation Tango Boréal, dans le cadre de son opéra-tango La bibliothèque interdite. Rappelons que cette production théâtrale a été présentée aux quatre coins du Québec au cours des dernières années, remportant un vif succès.

Claude Marc Bourget a choisi de livrer une interprétation très personnelle et actuelle de trois chansons issues de cette œuvre aux contours dramatiques et ayant une portée universelle : La lettre, où la triste douceur annonce le drame, Blanche, où le confinement est combattu par un délire d’amour et de mort, et Silence, où l’absurdité de l’enfermement et de la solitude conduit au cri tragique, final. L’interprète, lui-même auteur-compositeur, signe les arrangements et toutes les parties instrumentales, jouées au piano et aux claviers.
D’aucuns verront en ces soliloques à fort élan théâtral un écho des événements planétaires récents, mais aussi un rappel du prix à payer pour la liberté, qui est souvent son contraire, la mise au ban, c’est-à-dire l’isolement et le… silence.

Après avoir entendu ses trois pièces revisitées par Claude Marc Bourget, leur auteur Denis Plante a eu ces mots fort élogieux : « J’aime la douleur profonde des interprétations de Claude Marc Bourget. Il semble toucher chaque fois à l’essentiel.»
Réalisé par Claude Marc Bourget et enregistré au studio Metis Islands, à Métis-sur-Mer, l’EP est distribué par Select. Disponible le 26 juin.

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