La vie au travail constitue un microsome de notre société et par conséquent, on y retrouve les mêmes types d’individus. Toutefois à l’image de cette même société, certaines relations sont plus difficiles que d’autres. Comment alors, s’assurer que notre quotidien ne deviendra pas une véritable corvée?

Chaque matin vous entrez au travail avec votre bonne humeur habituelle. L’esprit léger et le sourire aux lèvres, vous rangez vos objets personnels dans votre espace de travail, puis vous vous dirigez vers la machine à café et soudain, vous perdez votre entrain. Devant vous, se trouve votre collègue grognon qui, l’avant-midi à peine entamée, se plaint de tout et de rien, comme toujours. Du coup, votre bonne humeur s’assombrit. Comment faire pour passer outre cette attitude vexante et parfois même blessante, sans pour autant, vous laisser contaminer par cette dernière et surtout, ne pas briser le rythme de votre journée ?

Pour se couper de l’attitude morose d’un collègue difficile, plusieurs choisissent de se procurer des écouteurs avec un iPod rempli de musique apaisante. Cela constitue pour eux, une manière simple d’assourdir les commentaires acerbes. D’autres choisiront des méthodes plus absurdes comme imaginer le collègue acerbe dans une position peu flatteuse. Finalement, certains voudront opter pour le télétravail si cette option est envisageable pour votre employeur.

Pour garder le contrôle sur ses émotions lorsqu’un ou une collègue nous rend la vie misérable, il peut être utile de désamorcer la situation avec humour et de focaliser sur le but recherché sans chercher à embarquer dans son attitude négative. Pour quitter le collègue acerbe ou pour le saluer sans devoir demeurer longtemps avec celui-ci, il peut être utile de développer une tactique pour ne pas rester coincé dans le cadre de porte, comme lui souhaiter bonne journée en marchant. Il est très important de ne pas arrêter, ni même ralentir.

Il faut également savoir s’adapter au niveau hiérarchique du collègue. Si vous êtes au même niveau, il faut s’en tenir à des questions d’ordre professionnel. S’il s’agit d’un subalterne, attitrez-lui suffisamment de tâches pour l’occuper. Toutefois, s’il s’agit de votre supérieur, la patience est de mise.

Pour d’autres, la meilleure tactique consiste à devenir le total contraire de ce collègue soit gentil, aimable et souriant. S’il s’agit d’une attitude honorable, il n’est cependant pas évident d’adopter une telle attitude lorsque la pression commence à monter.

Il importe également de choisir ses mots afin de ne pas agresser à son tour le collègue. La gestion de conflit impose que chaque mot soit soupesé pour éviter toute interprétation. De même, il faut éviter  les reproches inutiles et autres sources de vexation. Par exemple, si vous devez composer avec les retards d’un collègue caractériel, mieux vaut lui signifier les conséquences de ses retards, plutôt que de consigner ces derniers : perte d’un client, rendez-vous manqué, réunion collective.

Lorsque l’attitude du collègue agressif risque d’envenimer la situation, il est préférable de ne pas intervenir sur le champ mais plutôt d’attendre le moment opportun. Privilégiez une discussion en tête à tête, plutôt qu’une séance de lynchage collectif. Si toutefois, votre limite est atteinte et que vous risquez d’envenimer davantage la situation, mettez vos récriminations par écrit, mais jamais sur un coup de tête. Avant de transmettre votre lettre, relisez-la le lendemain, à tête reposée.

Finalement, peu importe la technique employée (verbalement ou par écrit) employez un ton dénué d’agressivité. Employez toujours la première personne du singulier et non la deuxième pour éviter que la démarche ne tourne en accusation. N’hésitez pas à reformuler les paroles du collègue, pour être sûr d’avoir bien compris et demeurez positif. À la fin de la conversation, remerciez-le de son écoute et du temps qu’il vous a accordé.

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