Experts canadiens participant à N E W N A T U R E. Un échange sur les médias immersifs et la science du climat entre l’Allemagne – le Canada – les États-Unis – le Mexique. Du 25 au 28 mai 2020 en ligne

Le Goethe-Institut de Montréal est heureux d’annoncer que NEW NATURE, un échange d’une année entre 25 scientifiques, artistes, producteurs et créateurs renommés dans le domaine du climat, provenant de l’Allemagne, du Canada, des États-Unis et du Mexique et travaillant à la pointe des technologies immersives, débute en ligne aujourd’hui avec une conférence d’une semaine, du 25 au 28 mai, comprenant des ateliers internes, ainsi que des conversations publiques, qui se poursuivront tout au long de l’année par des conférences publiques d’artistes, des séries de projections, des laboratoires et une exposition en ligne.

Les partenaires du projet sont, entre autres, le studio interactif de l’Office national du film de Canada à Montréal, l’un des principaux centres de production de contenu numérique au monde, qui crée des documentaires et des animations interactives, des contenus mobiles, des installations et des expériences participatives novatrices, ainsi que le Centre Phi à Montréal, un centre multifonctionnel où l’art peut s’exprimer sous ses diverses formes, qu’il s’agisse d’art, de cinéma, de musique, de design ou de technologie, et l’Institut Milieux de l’Université Concordia à Montréal.

Le discours d’ouverture aura lieu en ligne le 25 mai à 14h00 (heure de l’Est) et sera prononcé par l’universitaire, écrivaine et artiste Michi Saagiig Nishnaabeg aux multiples talents, Leanne Betasamosake Simpson. La discussion avec le public qui s’ensuivra sera animée par Ian Mauro, un scientifique, géographe et cinéaste spécialiste de l’environnement.

Les expert.e.s canadien.ne.s de NEW NATURE comprennent

Louis-Richard Tremblay travaille sur des projets qui combinent contenu éditorial, design de pointe, technologies et plateformes sociales, où l’interactivité soutient la création d’univers expérientiels et narratifs explorant les phénomènes qui transforment les individus et la société. À l’ONF depuis 2013, il a surtout travaillé sur des coproductions internationales. Son travail le plus récent concerne notre société connectée et imprégnée de technologie, qui se joue dans des expériences portables et des environnements immersifs. Il a encadré d’innombrables créateurs.trices et producteurs.trices sur des projets de petite et grande envergure et donne régulièrement des conférences et des master class dans des universités et des festivals. Il est motivé par le plaisir de travailler avec des équipes de créateurs qui unissent leurs forces pour repousser les limites de leur métier.

Marie-Pier Gauthier est productrice au studio des productions interactives de l’Office national du film du Canada et contribue à ce véritable laboratoire narratif depuis les huit dernières années. Qu’il s’agisse de création numérique sur mobile ou sur le web, d’installations interactives comme d’expériences en réalité virtuelle ou augmentée, elle oriente et supervise la réalisation de projets d’auteurs novateurs à la croisée des disciplines. Réseaux sociaux, code, design, intelligence artificielle, robots conversationnels sont autant de voies d’expression privilégiées pour raconter les histoires des projets qu’elle produit. Diplômée en journalisme et en production interactive, Marie-Pier Gauthier a collaboré à plus de 100 œuvres interactives (The Enemy, Do Not Track, Way To Go) récompensées par plus d’une centaine de prix au Canada et à l’international.
Myriam Achard possède près de 25 années d’expérience dans le domaine de la culture et des communications. Depuis les 14 dernières années, elle travaille aux côtés de Phoebe Greenberg au développement et à la promotion de la scène artistique d’avant-garde canadienne et internationale. En tant que responsable des partenariats nouveaux médias et des relations publiques, elle parcourt le monde à la recherche des œuvres les plus innovatrices et immersives afin de les présenter à Montréal. Au cours des dernières années, elle a concentré une belle part de son énergie à la représentation de Phi à l’international. Créer un réseau de distribution de projets sur lesquels Phi prend part aujourd’hui en tant que co-producteur, opérateur, et distributeur. Phi exporte son impulsion créatrice sur trois continents, de New York à Tokyo, en passant par Venise.
Elizabeth Miller est réalisatrice de documentaires et professeur à l’Université Concordia. Elle utilise la collaboration et l’interactivité comme moyen de relier des histoires personnelles à des préoccupations sociales plus larges. Ses projets multi-plateformes sur des questions d’actualité telles que la privatisation de l’eau, les droits des réfugiés, le genre et la justice environnementale ont été récompensés et ont influencé les décideurs. Son travail a été diffusé à la télévision internationale, sur Netflix et présenté dans des galeries, des conférences sur le climat et lors de festivals, notamment Hot Docs et SXSX.edu. Miller est professeur titulaire en études de communication à l’Université Concordia de Montréal et son livre Going Public : The Art of Participatory Practice (2017) et des articles dont Chorégraphies de collaboration : Social Engagement in Interactive Documentaries (2016) ont été intégrés dans les programmes d’enseignement.
Jill Didur est doyenne associée et professeur d’anglais et d’humanités environnementales postcoloniales à l’Université Concordia, à Montréal, et membre du centre de recherche Technoculture Art and Games de l’Institut Milieux pour l’art, la culture et la technologie. Elle est co-éditrice de Global Ecologies and the Environmental Humanities : Postcolonial Approaches (Routledge 2015) et auteure de Unsettling Partition : Literature, Gender, Memory (UTP 2006). Elle a publié des ouvrages sur l’importance des médias locaux, de l’exploration botanique coloniale et de l’écriture des jardins impériaux et postcoloniaux, ainsi que sur les subversions littéraires de la pratique du paysage dans l’Inde coloniale et postcoloniale. Elle est la créatrice de l’application mobile Alpine Garden MisGuide / Jardin Alpin Autremont (iTunes Apple Store 2015), qui a été installée au Jardin botanique de Montréal en mai 2015. Elle développe actuellement une expérience locative réfléchissant sur l’environnementalisme des colons et l’Anthropocène, Global Urban Wilds, pour une installation dans le Champ des Possibles de Montréal.
Allison Moore est une artiste des nouveaux médias travaillant dans le domaine de l’expanded cinema et basée à Montréal. Au cours des 14 dernières années, elle a créé une pratique indépendante en participant à des résidences, des ateliers et des expositions à l’échelle internationale. Son travail a été programmé à Tokyo Arts and Space (Japon), ISEA 2015, OBORO (Montréal), Traverse Video (France), Museu de Arte de Belem (Brésil), Festival du Nouveau Cinéma (Montréal), FIFA Experimental (Montréal), MAPP Festival et MUTEK Montréal. Sa série de panoramas vidéo multi-écrans dépeint des paysages improbables faisant référence à des dioramas scéniques. Son œuvre Wunderkammer, un mur vidéo de 35 écrans, peut être vue à la Place des Arts (Québec).
Aljumaine Gayle est un.e technologue créatif.ve interdisciplinaire queer qui travaille à l’intersection de la technologie, de l’art, du design et de la justice des données. Actuellement inscrite au programme Digital Futures de l’OCADU, il.elle coorganise et conçoit activement des programmes pour le compte d’IntersectTO. Le travail artistique d’Aljumaine explore les notions d’altérité noire dans la vie contemporaine et vise à subvertir cette altérité par l’afrofuturisme et l’utilisation artistique de la technologie. Son art numérique interactif remet en question le symbolisme et les récits de traumatismes qui caractérisent la majorité des courants artistiques, cinématographiques et musicaux noirs.
Heather Davis est professeure adjointe de culture et de médias au Eugene Lang College, The New School à New York. Son projet de livre actuel porte sur le plastique et ses liens avec le pétro capitalisme. Heather Davis a donné des conférences dans le monde entier, notamment au MoMA, au Musée des beaux-arts du Canada, au MIT, à Columbia University, à la Biennale de Yinchuan et à Sonic Acts. Elle a écrit sur l’intersection de l’art, de la politique et de l’écologie pour de nombreuses publications dans le domaine de l’art et de la science. Elle est également co-éditrice du livre Art in the Anthropocene : Encounters Among Aesthetics, Politics, Environments and Epistemologies (Londres : Open Humanities Press, 2015) et éditrice de Desire Change : Contemporary Feminist Art in Canada.
Ian Mauro est le directeur des communications pour le Centre climatique des Prairies et directeur du collège Richardson pour l’environnement de l’Université de Winnipeg. Il a auparavant dirigé la chaire universitaire de Recherche Canada; il est membre du Collège de nouveaux chercheurs et créateurs en art et en science de la Société Royale du Canada ainsi qu’éducateur distingué d’Apple. Il a de plus siégé à des comités d’experts liés à la sécurité alimentaire et les questions d’énergie au Canada. En tant que scientifique, chercheur et cinéaste, le travail de Mauro explore l’interface entre les sciences, la société et la durabilité et l’importance du rôle des savoirs locaux et de connaissance autochtone dans ce discours. Il a développé de nombreux projets multimédia primés sur le changement climatique au Canada, notamment Qapirangajuq: Inuit Knowledge and Climate Change (co-réalisé avec le célèbre cinéaste inuit Zacharias Kunuk) et Beyond Climate (en collaboration avec le Dr David Suzuki). Mauro a présenté son travail dans des conférences universitaires, des musées, des festivals du film et des médias tels que l’Organisation des Nations Unies, la Smithsonian Institution, le National Geographic, le Musée Royal de l’Ontario, ImagineNative, le Festival International du Film de Berlin, le Globe and Mail et This American Life.

Ladan Mohamed Siad est un.e designer interdisciplinaire, technologue créatif.ve et chercheur.se basé.e à Toronto et New York, qui explore les relations entre le design, la technologie et les expériences noires universelles de la diaspora.
Tosca Teran est une artiste interdisciplinaire travaillant à l’intersection de l’art et l’écologie. Son travail a été présenté par SOFA New York, Culture Canada, Metalsmith Magazine, Toronto Design Exchange, Memphis Metal Museum, Urban Glass Brooklyn, Music Works Magazine et Vector Festival. En 2019, Tosca a été l’une des premières bio-artistes à recevoir une résidence au Museum of Contemporary Art Toronto, un projet en partenariat avec le Centre des sciences de l’Ontario. Elle a également reçu le 2019 BigCi Environmental Award au parc national de Wollemi, site du patrimoine mondial de l’UNESCO, dans les Greater Blue Mountains, pour faire avancer ses travaux sur la biosonification des champignons et des arbres avec des mycologues et botanistes locaux de Wollemi, des jardins botaniques de Sydney, ainsi qu’avec des rangers Māori qui étudient l’extinction des kauris au Arataki Visitor Centre en Nouvelle-Zélande.
NEW NATURE est conçu par la documentariste et commissaire indépendante canadienne Samara Chadwick. Elle a programmé des films et des conférences pour HotDocs à Toronto, la Biennale de Berlin, le Festival international du documentaire de Montréal (RIDM), le Points North Institute et le Camden International Film Festival (CIFF), ainsi que pour le Goethe-Institut (VR:RV 2018, New Nature 2020).

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