Dans un contexte où l’on parle d’embellie économique et de baisse du taux de chômage, dont il est vrai que la tendance peut changer à tout moment, la fermeture de grandes enseignes comme Sears qui est considéré comme un grand employeur dans la Province peut laisser perplexe sur la réalité économique actuelle.

On peut s’interroger aussi sur l’avenir de la main d’œuvre qui devra débarquer dans le marché du travail et dont un grand nombre pourra bénéficier de l’assurance chômage. Les perspectives de réorientation ou de formation sont alors des options que les chercheurs d’emploi doivent tenir compte continuellement.

Ce mois d’octobre qui représente le début de la rentrée sociale, peut permettre de démarrer du bon pied en explorant les perspectives d’embauche notamment avec les salons de l’emploi et de l’entreprenariat qui sont organisés dans la Métropole (voir page 5) ou ailleurs dans la Province.

C’est aussi l’occasion de se pencher sur la conception actuelle du travail qui a tendance à se précariser alors que l’on exige de plus en plus de la part des contracteurs de prêts bancaires à avoir des garanties ou des emplois permanents.

C’est là aussi le rôle du gouvernement de protéger les emplois et les revenus de la classe moyenne, mais surtout de s’assurer du rôle social que les banques peuvent avoir, faute de quoi la citation qui dit qu’«Une banque vous prête un parapluie quand il fait beau et vous le reprend quand il pleut », continuera à être tristement populaire.

Réda Benkoula

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