Octobre est le mois du Créole à Montréal et en Guadeloupe. FrancoKaraïbes profite de ce momentum pour identifier ses compatriotes via un sondage afin de dresser un portrait des communautés de la France d’Outremer, installées au Québec. Le sondage est disponible en ligne du 11 au 31 octobre 2017.

LES ULTRAMARINS, UNE COMMUNAUTÉ INVISIBLE DANS LA BELLE PROVINCE ! Pour beaucoup d’ultramarins, le Québec est la porte d’entrée du continent américain. Proximité géographique, aïeule commune, partage de la même langue, nombre de bonnes raisons qui font du Québec une destination de choix.

On compte ainsi un nombre grandissant d’étudiant(es), de professionnels et de famille d’origine des Outre-Mer, vivant au Québec. Des migrations facilitées par des incitatifs à la mobilité (accords éducatifs internationaux avec plus de 24 établissement d’enseignement Québécois (Cegep, Universités) entre la Guadeloupe et la Martinique, allongement de la durée des PVTs (2 ans pour les Français), ainsi que des campagnes annuelles de recrutement d’étudiant(es) sur place.
Alors, combien sont-ils à avoir fait le choix de s’installer au Québec ? » C’est la première question que l’on me pose lorsque j’évoque la présence de mes compatriotes installés ici. Une question à laquelle il est impossible de répondre. Car, nous sommes français et nos origines ultramarines ne rentrent dans aucune grille. ’’ commente Ania Ursulet, Présidente et fondatrice de l’OBNL FrancoKaraïbes. Après un premier sondage lancé en octobre 2015, la situation a t-elle changé ? Non. Aucune donnée chiffrée ne peut être avancée. En revanche, l’expérience terrain de FrancoKaraïbes apporte quelques éléments de réponse concrets. Dans les 2 dernières années, FrancoKaraïbes a multiplié les projets sollicitant les communautés de la France d’Outremer, les invitant à s’exposer (Visages d’Outremer) ou encore à se retrouver pour bâtir un Réseau Ultramarin (Génération Outremer…). « Chaque activité nous a permis de rentrer en contact avec des membres de notre communauté et 90% des répondants ne nous connaissaient pas auparavant. Et ce vivier semble inépuisable ! », précise Marine Allard, d’origine guadeloupéenne et membre de FrancoKaraïbes.
LA FRANCE D’OUTRE-MER : UN RÉEL BESOIN DE RECONNAISSANCE Bien que plusieurs initiatives aient déjà été menées par des ultramarins souhaitant rester connectés avec leurs compatriotes expatriés, au canada ( Antillais à Montréal, Antillais et Réunionnais au Canada) ou ailleurs ( CaraibExpat), FrancoKaraïbes souhaite renforcer ce maillage entre ultramarins expatriés. « Née à Paris, j’ai étudié et vécu en région parisienne avant mon arrivée à Montréal. Mes parents sont originaires de la Martinique. Je suis donc française et martiniquaise. Une double culture qu’aucune statistique ne prend en compte et une situation que j’accepte volontiers. Cependant, pouvoir me connecter avec d’autres ultramarins seraient un plus pour moi. », conclue Ania. In fine, l’ambition de FrancoKaraibes n’est pas de se dissocier de sa culture française, mais bien de vivre également son identité ultramarine au sein de son pays d’adoption. Que celle-ci soit reconnue afin de pouvoir la partager avec ses compatriotes et les québécois dans toute leur diversité.
DU 11 au 31 octobre, Participez ! Plusieurs tirages-au-sort seront effectués de façon hebdomadaire avec la complicité de 6 partenaires québécois et ultramarins : Musée des Beaux Arts de Montréal | Festival Interculturel du Conte de Montréal | Diversité Artistique Montréal | Aux Îles à sucre | Karyliss | Marie-Josée Gustave.

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