Le film de Hicham Lasri pose un regard critique et décalé sur la société marocaine à travers les relations de pouvoir entre le peuple et la monarchie qui est communément appelée  « makhzen » dans le long-métrage.

Dans cette fiction qui nous fait remonter le temps dans le Maroc des années quatre-vingt. Nous sommes le 11 juin 1986, jour de la rencontre entre le Maroc et le Portugal à la Coupe du monde de football.
L’acteur Aziz Hattab interprète le rôle de l’officier de police Daoud, à qui il est confié la mission de surveiller un pont sous lequel devrait passer le cortège du Roi Hassan II. Ce pont surplombe l’autoroute qui sépare les villes de Pepsi et Coca.

À ce stade de l’histoire tout est banal, sauf que quelques années plus tôt, Daoud servait dans les forces anti-émeutes qui étaient en charge de réprimer la révolte du pain du Maroc. Daoud reçu ce jour-là  un coup sur la tête (الرأس في ضربة) et ceci changea à jamais sa vie. Depuis, Daoud a des visions, des flashs et des absences.

L’histoire est pour le moins que l’on puisse dire un peu loufoque avec les situations qui se succèdent dans ce long-métrage qui réunit notamment Benaissa El Jirari, Adil Abatourab et Latefa Ahrrare.

Headbang Lullaby était présenté en compétition dans la section Panorama International du 46e Festival du Nouveau Cinéma.

Réda Benkoula

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