L’Association des propriétaires de bâtiments commerciaux du Québec (ci-après, l’Association) a pour mission de promouvoir et défendre les intérêts de ses membres. L’Association regroupe des centaines de propriétaires de bâtiments commerciaux, impuissants devant le fardeau économique que leur impose la Ville de Montréal par le biais de la perception des taxes commerciales qui représentent d’ailleurs environ 75% du fardeau fiscal foncier montréalais. Quant à elle, la Ligue des propriétaires de Montréal (ci-après, la Ligue) est une association sans but lucratif et sans subvention qui œuvre depuis 90 ans afin d’aider les propriétaires à faire valoir leurs droits dans le respect de nos lois, à étudier et suggérer des modes de taxation, de réglementation et d’urbanisme pour le bien de tous.

La présente vise à dénoncer l’application archaïque et inefficace des taxes commerciales, qui décime les rues commerçantes de Montréal. À cet effet, l’Association et la Ligue sont plus que déterminées à faire entendre leurs voix au Maire Coderre.

En effet, l’Association rappelle que le taux des taxes commerciales n’a pratiquement pas changé, alors que le marché immobilier montréalais ne cesse de renchérir. De ce fait, le montant payable pour ces taxes par les propriétaires d’immeubles commerciaux continue de croître, les obligeant à augmenter les loyers de façon substantielle. Résultat, de plus en plus de commerces ferment leurs portes faute de pouvoir supporter de voir leurs loyers de base doubler en raison de l’absence d’ajustement du taux de ces taxes sur des immeubles qui eux, ne cessent de prendre de la valeur au sens du rôle d’évaluation.

Ensuite, et contrairement à plusieurs villes américaines ou canadiennes, aucun système de dégrèvement n’existe à Montréal. Cette absence de dégrèvement constitue un non-sens et contribue à la mort lente des artères commerciales de la Ville.

Les propriétaires d’immeubles commerciaux et leurs locataires se trouvent pris dans un cercle sans fin où les immeubles commerciaux augmentent de valeur faisant augmenter ipso facto les taxes commerciales et les loyers, à un point tel que les uns et les autres s’épuisent financièrement et doivent fermer leurs portes.

Cette situation déplorable nuit à l’épanouissement et au rayonnement de la ville de Montréal et ce, à l’aube de son 375e anniversaire. Lorsque nous constatons qu’un local commercial sur quatre est vacant à Montréal, il est temps de se soucier de la santé économique d’une ville que nous aimons qualifier de métropole.

L’Association et la Ligue souhaitent non pas un statu quo sur les taxes commerciales mais bien une réduction de celles-ci pour les immeubles commerciaux occupés, ainsi qu’un dégrèvement total sur les espaces vacants et précisent que les taxes commerciales dans leur état actuel s’avèrent totalement abusives.

SOURCE : Association des propriétaires de bâtiments commerciaux du Québec

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