Chaque jour que Dieu fait nous enseigne sur nos erreurs du passé, un apprentissage perpétuel où il suffit parfois d’une petite étincèle scintillante afin de nous réveiller de notre sommeil, éclairer notre destinée et nous mener vers un avenir meilleur.
Antonio, coach et conférencier au Québec, et à l’occasion de sa conférence « Prend un temps d’arrêt », nous a transmis un message, une vision intérieur qui nous enseigne combien le bonheur est accessible. Nous comprîmes à quel point nous sommes souvent aveuglés et inconscient que dans cette vie, l’abondance et la prospérité ne sont qu’un état d’esprit que nous portons tous en nous, et qu’il suffit juste de se concentrer sur soi-même et laisser la magie se manifester pour trouver le salut.
« Prend un temps d’arrêt », un slogan utilisé par un narrateur au passé égaré durant plusieurs années, l’histoire d’un homme submergé par ses propres désirs, qui un beau jour, pris conscience que la réalité était autre, et que la maîtrise de soi passait au préalable par la maîtrise du temps.
Une rencontre hasardeuse révélatrice
Le récit qui suit repose sur une anecdote, Antonio se rappelle bien de cette journée qui allait changer sa vision du temps et de sa propre personne. Surpris en plein galop quotidien, il sera surpris de constater que parfois, même si on n’est pas essoufflés, il faut apprendre à gérer son temps et se donner le temps de prendre une pause. « Un jour que je sortais de chez moi, je rencontre un vieil homme qui me demande de l’aide. Mais trop pressé, je lui répondis avec un ton arrogant que je n’avais pas le temps. Il s’est approché de moi et me répondit :
-Saviez-vous que le temps est éternel ? Vous n’avez qu’à le prendre !
Cette fois ci, le message était très clair, toute ma vie je courrais derrière le temps sans réellement le prendre, sans le serrer dans mes bras et réaliser avec lui mes rêves les plus fous. C’était merveilleux ? Ça m’a donné la motivation de l’aider, d’ailleurs, cette personne cherchait tout simplement une adresse qui se trouvait à quelques pas de là. » Et pendant que je l’accompagnais, le monsieur m’a transmis trois messages. Dans le premier, il me conseilla de prendre un temps d’arrêt pour que je puisse apprendre à me connaître. Dans le deuxième, de vivres le moment présent et enfin dans le troisième, d’allumer ma flamme intérieure. » Nous raconte avec émotion monsieur Henriquez, avant de nous faire part de la tristesse et du doute qui se sont installé dans son esprit dès cet instant-là.
Le sentiment d’amertume d’avoir gâché un temps précieux à se détourner de la réalité et à se chercher sans jamais se trouver. « À ce moment-là, je ne savais pas qui j’étais, et encore moins qu’est-ce que je voulais. J’ai ressenti une tristesse profonde, d’avoir vécue toutes ces années, sans voire toute cette beauté qui m’entoure, et que je porte à l’intérieur de moi, et que j’appellerais l’amour et la vie. Je pris conscience que depuis mon enfance et que pendant toute mon adolescence, j’étudiais et travaillais, du matin jusqu’au soir, je voulais faire et produire, mais sans vraiment me questionner.
Après une enfance et une adolescence pénibles, enfin le déclic !
En se remémorant son passé, notre interlocuteur nous raconta ses premiers pas à la ferme, jusqu’à son adolescence, quinze première années à endurer la vie, sans jamais vraiment en profiter. Tant d’efforts et de sacrifices gaspillés et consommé par le temps, une course vers le future, sans vivre l’instant présent pleinement. « Mes parents possédaient une ferme, avec des animaux et une terre agricole. Je me rappelle très bien qu’à l’âge de sept ans, ma course commençait à 5h30 le matin. Avant de partir à l’école, je nourrissais les animaux et arrosait les plantes. Après l’école, je retournais travailler sur les terres agricoles et m’occupait des animaux, jusqu’au soir, six jours sur sept, à longueur d’année !
Au fur et à mesure que je grandissais, mes tâches augmentaient, mon travail était cent pour cent physique. Un bel après-midi ensoleillé, alors que je déplaçais les animaux d’un terrain à l’autre, je suis resté immobilisé lorsque je découvris un enfant de mon âge assis sur une roche, en train de contempler l’espace infini, pendant que moi je courrais d’un côté et de l’autre…Ma grande question à ce moment-là fût : suis-je normal ? Ça n’a pas d’importance ! Je n’ai plus de temps à perdre ! Alors j’ai poursuivi mon chemin. Cette fois ce fût la première fois de ma vie où je me suis réellement questionné. » Enchaîne-t-il, comme pour exprimer sa frustration du temps perdu à poursuivre un idéal, mais jamais l’atteindre…
Transformer l’enthousiasme et la passion en force
A l’issue de la rencontre inattendue avec ce vieil étranger, Antonio reçu une révélation, il comprit enfin qu’aller de l’avant sans sagesse, sans prise de conscience de tout ce qui nous entoure comme bienfaits de la vie, ne faisait que nous induire en erreur, nous aveugler dans la réalisation de nos objectifs. « Je vivais à quatre-vingt pour cent de mes capacités, avant d’avoir réfléchis à un projet, j’entamais un deuxième, et un troisième, sans arrêt ! Mon niveau de stress et d’anxiété était à la hausse. Je pris un moment de silence pour me regarder dans la course, et j’ai eu une grande peine de me voire foncer ainsi sans but ni direction précise.
Et je compris finalement que la flamme se trouvait juste à l’intérieure de nous, elle n’attendait juste qu’à être allumée. Grâce à notre talent, cette énergie puissante qui nous pousse au-delà des limites, il n’y a pas de rêve, aussi grand soit-il, qui ne soit pas réalisable. Et je l’avais cette flamme intérieur, à mon enfance, à mon adolescence, tout ce que je faisais, que ce soit étude ou bien travail, je le faisais toujours avec enthousiasme, plaisir et passion ! Et cela, environ jusqu’à l’âge de 16 ans. »
À suivre…
Propos recueillis par Hamid Si Ahmed
