Le Festival international Présence autochtone 2021, a dévoilé les grands éléments de programmation et propose une exploration de zones à risque, où se retrouvent les traces enfouies d’un passé immémorial qui ne s’est pas laissé effacer et où s’ouvrent, dans le brouillard du présent, les chemins d’un futur lumineux que les artistes laissent hardiment entrevoir. Guérisseur et guerrier, mémoire du passé et annonciateur des temps nouveaux, l’art autochtone vient se dresser fièrement dans la cité.

En 2021, s’annoncent :
* 5 soirées mémorables sur la scène Québecor de la place des Festivals, pavoisée aux couleurs des nations premières. * Plus de 60 films en compétition pour l’obtention des convoitées Mattiusi.
1. Des expositions à La Guilde, au Quai des brumes et sur la rue Ste-Catherine.
Samian porte la langue algonquine arborée comme oriflamme (concert / lancement de son nouvel album le 6 août. Amitié, solidarité, coopération culturelle quand Laura Niquay, QO52 et Anachnid se retrouveront en concert avec Forestare et le Nouvel Ensemble Moderne le 4 août et, à découvrir, le duo Twin Flames le 5 août. Ces concerts se tiennent à 20 h sur la Place des Festivals.
Des territoires vivants sont évoqués par l’artiste innue Sonia Robertson et son installation Le sang de la Mère Terre (exposition à la Guilde à partir du 2 août) et par la dramaturge atikamekw Véronique Hébert, dans une performance poético-théâtrale Là d’où vient notre sang (les 8 et 9 août, scène Québecor).
Résistance et résilience, travail de mémoire et réactualisation des appartenances, le cinéma montre la force des liens entre l’Autochtone et son territoire. Dans A Febre c’est à Manaus qu’un débardeur songe au pays perdu ; dans Out of State des Polynésiens incarcérés aux États-Unis retrouvent, comme salvation, leur culture en purgeant leur peine ; dans A ultima floresta les Yanomamis défendent la forêt. Dans Anerca, comme dans Habitat, les traditions autochtones d’Europe se maintiennent d’inattendue façon. L’humour chez Rodrick Pocowatchit (The Incredible NDN), la transmission chez Lisa Koperqualuk (Ataatasiak), le parcours symbolique des trajets ancestraux chez Roxanne Whitebean (Haudenosaunee Canoe Journey), sont autant de moyens de garder l’identité vivante.
Rue Ste-Catherine, sur des panneaux géants, les passants pourront découvrir les illustrations qu’Eruoma Awashish a faites pour un ouvrage qui pose son regard sur la Déclaration de l’ONU sur les droits des peuples autochtones. Cette publication sera lancée officiellement le 9 août, Journée internationale des Peuples autochtones. Par ailleurs, les artistes qui ont créé L’enclos de Wabush, pièce de Louis-Karl Sioui webdiffusée en juin, participeront à une projection suivie d’une rencontre avec le public.
Dès le 21 juillet, programmation complète et billetterie en ligne (y compris pour les spectacles extérieurs gratuits, pandémie oblige) sur le site www.presenceautochtone.ca

Lieux :
* Cinéma du Musée
1379-A Rue Sherbrooke Ouest, Montréal, QC H3G 1K3
* En ligne via le Festival du nouveau cinéma * Place des Festivals
Entre les rues Jeanne-Mance, Balmoral, Sainte-Catherine et le boulevard de Maisonneuve
* BanQ Grande Bibliothèque
475, boul. de Maisonneuve Est
* Campus MIL – projection extérieure
6700, avenue Durocher, Montréal, QC H2V 3Z3
* Cinéma Impérial
1432, Rue de Bleury Montréal, Québec, H3A 2J1
* La Guilde
1356 Rue Sherbrooke O, Montréal, QC H3G 1J4
* Quai 5160 – Maison de la culture de Verdun
5160 Boulevard LaSalle, Verdun, QC H4H 1N8
* Quai des Brumes
4481 Rue Saint-Denis, Montréal, QC H2J 2L2

By admin

Read previous post:
MUTEK dévoile l’intégralité de son programme professionnel

Les artistes et les entreprises de la création numérique et des musiques électroniques sont invité·e·s à se réunir autour d’une...

Close