Après des résultats positifs de promotion précoce aux États-Unis et au Royaume-Uni, y compris diverses nominations, l’auteur Nataly Restokian se réjouit du lancement dans sa ville natale de son premier roman, Masks. Restokian, la petite-fille de survivants du génocide arménien, est née et a grandi à Beyrouth dans le contexte de la guerre civile. Elle a passé deux décennies en tant que journaliste de télévision, actrice et animatrice de radio et de spectacle en direct dans des sociétés libanaises et arabes, où elle était l’une des femmes les plus reconnaissables des médias. Mais à quel prix? Restokian a grimpé en flèche avant de tout céder et déménager à Montréal pour tenter sa chance.Restokian nous laisse bravement entrer, jetant et mettant à nu les masques de société obligatoires; ouvrant une fenêtre rare sur son monde. Les lecteurs sont également immergés dans l’histoire et les coutumes de ces terres exotiques.
Dans Masks, nous suivons Anna alors que sa célébrité et son mariage sans amour la lient de plus en plus étroitement aux attentes de la société. Combattre les infidélités de son mari avec son propre flot d’amoureux éminents, chaque rencontre ne fait que souligner son désespoir. Une nuit passionnante avec une belle Canadienne réveille ses émotions et, soudainement, elle est prête à risquer tout ce qu’elle a réalisé pour un étranger qui vit loin des océans. L’emprise incessante de la société du Moyen-Orient sera-t-elle trop puissante?
Restokian est la première personnalité publique féminine du Liban et du monde arabe assez audacieuse pour briser ses chaînes culturelles et publier un roman anglais en Occident, exposant ainsi la réalité du traitement réservé aux femmes, en particulier aux célébrités du secteur du divertissement. «Les gens n’ont aucune idée de ce qui se passe là-bas pour les femmes qui ont réussi, à quel point elles doivent abandonner», a-t-elle déclaré.
Les événements survenus dans les masques peuvent sembler déchirés des gros titres récents, mais dans le monde arabe, il n’y a pas de riposte, pas de mouvement #MeToo. Restokian, qui est également Toastmaster multilingue et conférencier motivateur, souhaite changer cela: «J’aimerais donner de mon temps et partager mon histoire, en parlant aux jeunes filles et aux femmes par le biais de diverses organisations, écoles et événements caritatifs, et espérons les inspirer. . Les circonstances de la vie peuvent nous pousser vers le bas, il est important d’offrir aux gens courage et optimisme pour trouver la détermination de se relever et de continuer à marcher », a-t-elle déclaré.
Les personnages de l’histoire de Restokian sont les voix de tant de personnes qui n’osent pas parler. Le harcèlement sexuel, les agressions sexuelles et les menaces de carrière sont des moments troublants dans les masques. Restokian ajoute: «En termes d’ouverture d’esprit, le Liban est l’une des régions les plus progressistes du Moyen-Orient, mais il lui reste encore beaucoup à faire en ce qui concerne les droits et l’égalité des femmes.»
Nataly Restokian est la première personnalité publique féminine du Liban et du monde arabe assez audacieuse pour casser ses chaînes culturelles et publier un roman anglais en Occident, exposant la réalité du traitement réservé aux femmes, en particulier aux célébrités de l’industrie du divertissement. Ce conte érotique avec goût dévoile tout.