Montréal, juillet 2019 – La formation Monkey House signe avec Friday – disponible le 26 juillet prochain via Alma Records – une nouvelle œuvre avec la même formule qui a valu au groupe d’être encensé par la critique : une musique sophistiquée, des paroles imaginatives et un sens aiguisé de la mélodie.

Monkey House est aujourd’hui reconnu par ses pairs et son public international est en constante expansion. Le groupe Cando/américain fêtait d’ailleurs récemment ses noces d’argent, après 25 ans de musique, et avec son cinquième album Friday, il est clair qu’il sait encore comment mettre à profit cette formule gagnante. Cette expérience commune, d’une rare longévité, se traduit par des interactions musicales sensibles entre les membres principaux : Don Breithaupt, chanteur, compositeur et claviériste, Mark Kelso, batteur, Pat Kilbride, bassiste et Justin Abedin, guitariste.

Le fondateur de Monkey House, Breithaupt, explique : « Parce que je travaille avec Justin, Pat et Mark depuis si longtemps, je sais dans quoi ils sont bons. Et je peux jouer avec leurs différentes forces. Je pourrais prendre une photo Polaroid de n’importe quoi dans le studio et avoir une assez bonne idée du résultat final lorsque le groupe aura fini de s’y attaquer. » William Sperandei, Vern Dorge, John Johnson, William Carn et Tony Carlucci, tous des cuivres de renommés de Toronto, ont également joué un rôle de premier plan sur Friday avec la contribution du percussionniste Art Avalos. Le co-productuer de l’album Peter Cardinali joue de la basse sur quatre morceaux, et toutes les pièces de Friday, à l’exception de deux, sont des compositions solos de Breithaupt. Il a co-écrit « Say It For The Last Time » avec Chris Smith (ex-Regatta) et Guido Luciani, tandis que « Book Of Liars » est une reprise d’une chanson de 1994 de Walter Becker, avec Steely Dan. « Je suis un fan de Steely Dan depuis toujours et la mort de Walter m’a vraiment affecté, explique Don, j’ai pensé que ce serait un beau geste de reprendre l’une de ses œuvres. »

Breithaupt est un auteur-compositeur prolifique qui collabore régulièrement avec des compositeurs aussi célèbres que Marc Jordan, Jay Graydon et son frère Jeff Breithaupt à New York. Il explique que la forte présence de compositions solo sur Friday « avait comme objectif d’unifier les chansons entre elles, pour qu’elles forment un tout. Lorsqu’il y a trop de sources différentes, il devient difficile de créer une cohésion. »

Breithaupt dit que Friday « paraîtra plus rythmé que les précédents. Pour le dernier album [Left, sorti en 2016], j’avais développé des efforts considérables pour écrire chaque chanson au piano. Avec ce nouvel album, je bouclais souvent des rythmes et je jouais avec des grooves dès le premier jour de l’écriture. Quand on a un rythme, ça donne de l’élan à tout. De plus, certaines chansons révèlent une influence des années 80, de groupes comme The Police et XTC. Vous entendez encore Monkey House, mais nous aimons ajouter de nouveaux ingrédients à chaque nouvel album, histoire de voir comment ils s’intègrent. Si Friday était déposé sur une boussole, vous le verriez de déplacer légèrement vers le R&B, le soul et le blues, par opposition à certaines chansons des albums précédents qui s’inspiraient plus des vagues pop ou de rythmes qui rappellent les Beatles. »

Pour continuer dans la tradition des précédents albums de Monkey House, plusieurs invités ont contribué à Friday. La collaboration avec le guitariste Drew Zingg (Boz Scaggs) et le trompettiste Michael Leonhart (Steely Dan), qui n’en sont pas à leur première expérience avec Monkey House, est inspirante, tout comme celle du guitariste de Snarky Puppy, Mark Lettieri. La choriste Lucy Woodward (Rod Stewart) ajoute sa voix tout au long de l’album, tandis que le légendaire quatuor vocal The Manhattan Transfer, amène une touche de magie aux chœurs de la pièce « The Jazz Life ».

Je me suis dit, « c’est notre cinquième album, et vendredi est le cinquième jour de la semaine. C’est un parallèle qui fait sens. Et en plus, je suis né un vendredi, et le vendredi, c’est le soir de la semaine où l’on sort et où l’on s’amuse. Je suis satisfait de cette attitude en général » explique Breithaupt. pour qui l’audience toujours croissante de la musique de Monkey House est une source de gratification. « Ainsi, j’ai le luxe de mettre le groupe sur le dessus de ma pile de choses à faire, là où il doit être, souligne-t-il. Je peux prendre le temps de travailler sur les albums et faire en sorte qu’ils sont tous meilleurs que les précédents. »

Et c’est exactement ce que Monkey House a fait avec Friday, un album qui nous fait oublier tous les autres jours de la semaine.

Source : Alma Records

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