Selon les chiffres de l’institut Canadien des Statistiques, environ 60 000 Canadiens d’origine algérienne vivent au Québec, parmi les 104 400 qui y vivent dans la Canada tout entier (étude 2016).

En attendant la 9ème manifestation ce dimanche à Montréal…

…Depuis le dimanche 24 février, la diaspora algérienne établie à Montréal suit pas à pas le quotidien du pays d’origine, ou se déroule depuis environ deux mois, une révolte pacifique contre un régime politique au bord du précipice. Chaque dimanche de la semaine, des centaines d’algéro-québécois, plus que jamais impliqué par ce changement historique dans la destinée du pays d’origine, déferlent tôt dans la matinée vers la rue Saint-Urbain, en direction du consulat d’Algérie. Pour y faire entendre leurs désarrois et leurs revendications contre un système accablé par le mépris, ces Algériens du Grand Canada outre Atlantique mènent le même combat que leurs frères en Algérie. Un second souffle pour ce mouvement populaire désormais à l’affût du moindre changement à la tête du régime, dans une lutte engagée pour une Algérie meilleure, démocratique et épanouie. Sous des tempêtes de neige violentes, notamment lors des premières semaines de contestation qui ont coïncidé avec le rude hiver de Janvier et février, jusqu’à la fin mars même, cette diaspora algérienne mène le même combat qu’en Algérie.

Dans une symbiose parfaite avec la révolte du peuple algérien, la diaspora du Québec apporte ainsi un mouvement de soutien considérable pour un objectif commun, le changement radical et le commencement d’une nouvelle république. Chapeau bas à ces milliers d’algériens qui ont bravé les intempéries, qui nous ont habitués de façon hebdomadaire à un véritable rituel de soutien. Une mobilisation fraternelle qui grandit, un rôle symbolique très apprécié en Algérie, du baume au cœur pour ces millions de citoyen qui luttent pour leur dignité et l’avenir des générations futures.

Ksariwebtv, un canal d’information pour la communauté

Adel et Abdelkader au cœur de la révolte !

L’engagement communautaire de Monsieur Kechad Abdelkader, qui avait déjà lancé Algeroweb en 1997, et rebaptisé par la suite Ksari en hommage au quartier de Boufarik d’où il est natif, et de Adel Toudert, un animateur dévoué pour la communauté, n’est plus à prouver ! Ils résident depuis plusieurs années à Montréal, leur objectif étant d’assurer et d’offrir un éventail d’informations des nouvelles de Montréal ainsi que de l’Algérie, tout en donnant la parole à de nombreuses personnes issues de la communauté Algérienne. Chaque dimanche, ils nous emmènent au cœur de la manif’, se déployant à travers les banderoles, les signes de paix et d’espoir, et pour recueillir à chaud, les différents messages de cette communauté, loyale et très dévoué pour la cause algérienne dans sa lutte contre le régime en place.

Abdelkader Kechad (ingénieur, montage, caméraman)

« On a toujours été là pour couvrir et informer notre communauté »

« Les rassemblements devant le consulat démontrent le support de la communauté algérienne établie au Canada au «hirak». Ces rassemblements donnent aussi une dimension internationale au mouvement. Je me rappelle que lors de la première manifestation du 24 février, on était plus de 2000 personnes, il n’y avait pas de médias canadiens, une quarantaine de minute, on voit le journaliste de Radio-Canada rejoindre la manifestation pour couvrir l’évènement, puis de dimanche en dimanche, les médias Québécois et Canadiens étaient déjà là à l’avance. C’est un grand point pour nous pour porter la voie de nos compatriotes en Algérie vers la sphère internationale, sinon, la manifestation du 22 février aurait pu être tuée dans l’œuf. Pour KSari.WebTV, on a toujours été là pour couvrir et informer notre communauté, soit via le portail communautaire Algeroweb/KSari et ce depuis novembre 1997, ou par le biais de notre WebTV. On a couvert toutes les manifestations, neige ou pluie. On a aussi donné la parole à une centaine de nos manifestants. Pour finir, l’une des choses qu’on continuera à faire pour nos compatriotes en Algérie, et surtout les jeunes, c’est de leur dire qu’on est là, quoi que vous choisissez »

AdelToudert (Animateur, reportages)

« Notre objectif, c’est l’expression libre par excellence »

En ces jours de contestation, le dévoué Adel nous emmène au cœur de la manif’ et nous fait vivre cette joie cachée des immigrant algérien établis à Montréal. A l’écoute des manifestants tous âges confondus, il leur tend le micro…et chacun y va de sa propre analyse pour le changement en Algérie. « Depuis le 22 février, on a le devoir d’informer notre communauté, de l’écouter. Nous essayons également de vulgariser les initiatives. Notre micro libre est ouvert à toutes les sensibilités, sans aucune censure. C’est l’expression libre par excellence. On est connecté à toutes les activités communautaires. Notre objectif est de produire une information de fond», nous dira Adel sur la mission qu’ils se sont fixé, lui et son partenaire Abdelkader. Sillonnant ainsi chaque recoin de ce rassemblement montréalais pour la démocratie en Algérie, Adel donne la parole sans tabou, sans préférence aucune, si ce n’est de faire entendre la voix de cette diaspora très impliqué dans la situation de leur pays d’origine. Non sans un regard plein d’empathie sur les récits douloureux parfois de ces centaines d’immigrants algériens, Adel tente d’établir le lien entre ce qui se passe le vendredi à Alger, et le soutien indéfectible des montréalais le dimanche suivant. Face à la caméra d’Abdelkader, ces manifestants s’unissent désormais pour faire entendre leur voix au travers d’un «mouvement populaire pacifique», évoquent parfois leurs parcours personnel qui les a fait fuir le pays.

Adel au micro (manif’ du 14 avril)…les manifestants se lâchent !

Aïssa : « Ce régime va finir par abdiquer »

Aïssa, la cinquantaine, brandissant une pancarte avec le slogan « Non à la transition dirigée par un régime militaro-policier-affairiste », affiche un certain optimisme, lui qui voit déjà au loin une lueur d’espoir pour l’Algérie. «Ce n’est plus une manifestation ou un setting que nous faisons ici à Montréal, c’est ce qu’on appelle en bon français, un travail de sape. Et ce système, grâce à nos coups de boutoir, va finir par abdiquer…Il y a eu déjà quelques petites victoires comme la disparition de Bouteflika, le gouvernement qui a été démis, c’est vrai qu’on nous a placé un autre gouvernement, mais c’était une décision un peu folklorique…c’est leur façon de s’accrocher un peu plus au pouvoir…ils ne peuvent pas lâcher facilement, mais comme je l’ai évoqué tout à l’heure, un travail de sape va finir par payer inchallah ! », s’est-il confié au micro d’Adel.

Bekhta : « On sera là tous les dimanches, tant qu’ils resteront au système »

Bekhta, une mère de famille d’un certain âge, crie haut et fort « On est là pour l’Algérie, pour libérer l’Algérie de cette mafia et que tout le monde parte. On ne veut ni les Bedoui, ni les quatre « B », ni Gaïd Salah, tous ce qui appartient à l’ancien système, il faudra que tout le monde parte ! On sera là tous les dimanches, tant qu’ils resteront au système », lance-telle avec détermination.

Brahim : « Il faut donner la place à cette jeunesse qui a démontré une grande inventivité à travers ses slogans »

Brahim, un autre sexagénaire, se prononce lui aussi sur le rôle de la diaspora algérienne à Montréal et l’importance vitale de devoir laisser la place aux jeunes. « Le rassemblement d’aujourd’hui est très important, plus que d’habitude », avoue-t-il… et d’ajouter : « Le vieux réflex répressif commence à se confirmer de la part du régime en place, c’est pour ça qu’on est là aujourd’hui, pour soutenir nos frères en Algérie il faut dire aujourd’hui que toute l’Algérie est pour le changement pour une nouvelle Algérie, une nouvelle république qui va donner plus de place aux jeunes. Le monde change, l’Algérie ne peut pas rester en dehors de ce changement, on ne peut pas rester ainsi fossilisés…c’est un pays qui doit rentrer dans la modernité, dans le 21ème siècle. Ca fait vingt ans que le pays est mit dans un congélateur par Bouteflika, il faut que ça change aujourd’hui ! Il faut donner la place à cette jeunesse qui a démontré une grande inventivité à travers ses slogans, juste avec un peu de liberté, on n’a rien à envier aux autres peuples, on, peut être un grand pays on a une grande jeunesse ! »

Même les jeunes s’impliquent !

Amine : « On est là pour la liberté »

A une question d’Adel : Tu portes l’emblème de l’Algérie, que représente cet emblème pour toi ? Le jeune Amine, à peine 15 printemps, de répondre : « Et bien…t’as déjà les trois couleurs du drapeau de l’Algérie, t’as le rouge qui représente le sang, le vert qui représente la nature, et le blanc qui représente la liberté. Et nous on est là pour la liberté ». Adel veut en savoir plus sur les pensées de ce jeune venu s’exprimer sans complexe parmi ses aînés, et lui redemande : « Est-ce que tu comptes visiter l’Algérie cet été ? « …je crois, je crois oui », répond naïvement Amine. A ses côté, son camarade d’enchaîner: « Ca fait 20 ans qu’on vie dans la Hogra (injustice), et on en a marre de ce pouvoir, on peut même dire que depuis 62, on vit sous cette Hogra. Depuis, les algériens ont patienté, y’a eu un octobre 88, sous la répression et tout, ensuite le terrorisme, maintenant on veut qu’ils partent tous… on en a marre !…On a un pays avec beaucoup de richesse, nous avons de la famille en Algérie, mais à cause de ces malfaiteurs, on est ici ».

Ayoub : « Il faut continuer pour que le pays change »

Adel : « Un mot par rapport au rassemblement d’aujourd’hui ? » « Magnifique, y’a beaucoup de monde, tout le monde est là, tout le monde supporte l’Algérie, et c’est ça qu’on aime, c’est pour ça qu’on est là », répond Ayoub, la vingtaine. Adel : « un mot pour la jeunesse en Algérie ? » « Il faut persévérer dans tout, si on ne continue pas personne va le faire à notre place…Il faut continuer pour que le pays change », répond Ayoub. Adel : « on doit rester pacifique selon vous? » « Oui, c’est très important de rester pacifique, sinon, ils vont utiliser ça contre nous, et tout le monde va nous regarder comme si on était le pire des peuples, alors qu’on sait qu’on est le meilleur peuple au monde »

Lamine Foura (Ingénieur, journaliste, secrétaire général du Congrès Maghrébin au Québec – CMQ)

«Je pense que cette jeunesse est en train de donner une leçon à notre génération » 

Ingénieur chez Bombardier, journaliste et membre actif au sein de la communauté maghrébine établie au Québec (fondateur du CMQ et de Média Maghreb), Lamine Foura réside au Québec, dans la ville de Montréal, depuis une vingtaine d’années. Il s’est confié à nous, sur ce vent de colère qui secoue l’Algérie et le besoin de changement des algériens, non sans un sentiment d’inachevé envers sa patrie. Entre nostalgie du pays et désir d’apporter son soutien fraternel à la lutte démocratique qui se déroule dans son pays d’origine, Lamine Foura affirme que c’est la jeunesse de ce pays qui finira par changer les choses. « On vit un déchirement, on vit un choc culturel, et on a établi un lien assez nostalgique avec le pays d’origine. On a été formés par l’Algérie, et on a quitté l’Algérie pour des raisons diverses, mais en fin de compte, on a failli à notre responsabilité de faire sortir l’Algérie de sa situation, que ce soit au niveau économique, scientifique, ou politique. Je pense que cette jeunesse est en train de donner une leçon à notre génération. Je pense que la diaspora, aussi, voit ça comme étant un rattrapage de notre responsabilité vis-à-vis de ce qu’il se passe au pays », nous a-t-il avoué.

La Démocratie tend les bras à l’Algérie !

Dans l’ombre d’une nouvelle république, depuis le début du mouvement populaire qui a éclaté le 22 février dernier, l’Algérie a rendez-vous avec l’histoire. Par son Civisme retrouvé et sa détermination « pacifique », c’est tout un peuple qui s’est unit autour d’une même revendication politique. Autour du même slogan, du même espoir, celui de lutter contre le despotisme du régime en place et de sa gestion catastrophique d’un pays riche. Une vingtaine d’années sous le règne de Abdelaziz Bouteflika a suffi à détruire ce qui restait de l’Algérie postcoloniale, de par ses richesses, son identité et sa place au niveau international. Cela fait exactement 9 semaines maintenant, que des millions se donnent rendez-vous et investissent les places publiques de leurs villes respectives. D’Alger à Tamanrasset, de Béchar à El Oued, c’est le même discours qui alimente le quotidien du citoyen algérien. Y’a-t-il du nouveau ? Bensalah a démissionné ou pas ? Se questionnent les gens. Chaque mardi de la semaine, journée de prise de décision en haut du pouvoir, la langue de bois et la déviation est toujours monnaie courante des décideurs politiques. Les quelques démissions de hauts responsables décriés par leur complicité dans l’affaiblissement économique et sociale du pays, à l’instar de Sidi Saïd (Chef de la syndicale des travailleurs UGTA), Belaïz (président du conseil constitutionnel), et Bouchouareb (secrétaire général du parti révolutionnaire FLN), ne semble pas avoir étanché la soif de ce peuple avide de liberté et de dignité.

Sous un contrôle policier mois répressif mais toujours actifs par ses méthodes d’intimidation, au même degré que les services anti-émeute de la gendarmerie nationale qui chaque vendredi, installe des barrages filtrant aux artères menant à Alger la capitale, le citoyen algérien fait toujours preuve de grande méfiance à l’égard d’un régime clanique renfermé sur lui-même. Cela n’empêche pas pour autant plusieurs indicateurs d’apparaître en faveur d’une nouvelle ère pour l’Algérie. Car si jadis, les décideurs parvenaient toujours à nourrir cet esprit de régionalisme, le mouvement populaire a permis à l’Algérien de redécouvrir sa véritable identité, dans toute sa belle diversité culturelle et linguistique. Même la carte de la peur, que le régime a brandit à l’égard des manifestants, évoquant des mains étrangères nuisibles, les provocations envers les femmes et les quelques rafles de militants ici et là n’aura pas eu raison de cette force unique née d’un 22 février 2019, la date ou le peuple algérien a dit stop !

Slogans lors de la manif’ du dimanche 14 avril 2019

« Libérez l’Algérie »

« Le 22 février est une continuation du 1er novembre, le colonialisme est un mauvais élève »

« France = colonialiste, Emirates = sataniques, Saoudi = maudite »

« Non au recyclage du système »

« Dégagez tous SVP »

« Non au changement dans la continuité avec la même équipe »

« Il est temps de libérez l’Algérie »

« Pour une Algérie Républicaine, démocratique et sociale »

« Pour une nouvelle république démocratique »

« Libérez les rêves du peuple et de sa jeunesse »

« Le peuple est la source de tout pouvoir »

« Pour une alternance démocratique en Algérie »

« Le seul cauchemar de l’Algérie est le pouvoir tyrannique »

« La démocratie, c’est le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple »

« SVP changez le livre pas la page »

Stand de nourriture offert aux manifestants…

Mustapha le généreux

Parmi les manifestants, une personne s’est distingué pas sa générosité et son abnégation, c’est Mustapha, dans les 45n ans. Ce dernier « Chaque dimanche je viens ici, je viens à 8h du matin. Comme les familles et les petits enfants sont là de 10h à 13h, j’ai donc pensé à cette initiative, faire comme on fait en Algérie…on offre de la nourriture, quelques saveurs du pays, dattes et gâteaux, ma manière à moi de contribuer à cette cause. D’ailleurs, j’invite tous ceux qui désirent ramener avec eux des repas pour la cause, qu’ils sont les bienvenus, on est tous entre frères ici», dira ce montréalais d’origine algérienne, qui n’hésite pas à mettre la main au cœur pour la libération de son pays des griffes du régime totalitaire toujours en place.

Message de soutien aux algériens…

Mohamed Belhadj / Médecin, ancien journaliste à l’ENTV – (chaine de télévision nationale algérienne)

« Algériens ! Vous n’êtes pas seuls ! »

Résidant à Montréal depuis plusieurs années, Mohamed Belhadj a tenu à adresser, via une vidéo postée sur youtube, un message de soutien au mouvement populaire. Au volant de sa voiture en direction de Montréal, le dimanche 14 avril dernier, ce médecin de profession, originaire d’Algérie, n’a pas mâché ses mots contre un régime qu’il qualifie de lâche.

« C’est un message pour nos frères et nos sœurs et tout le peuple algérien. Ne croyez pas que vous êtes seuls, nous sommes avec vous…Contre ce pouvoir qui a mis l’Algérie ou elle est actuellement depuis 1962, un pouvoir pourri, un pouvoir qui est lâche, qui frappe des gens pacifiques et le peuple avec des gazes lacrymogènes, qui n’ont même pas le courage d’affronter un peuple qui ne demande que sa liberté, le respect, et de vivre libre dans son pays. Y’a pas de médicaments dans les hôpitaux !, y’a pas de moyens pour le peuple ! Mais y’a des moyens pour le frapper, des bombes lacrymogènes, mais y’a pas de médicaments pour les asthmatiques…y’a pas de médicaments pour les cancéreux, mais il y a des moyens pour la répression, mais il n’ya pas de moyens pour prendre en charge le peuple. Ridicule !

… Aujourd’hui, j’ai comme l’impression qu’ils vont venir encore plus nombreux. Parce qu’aujourd’hui, c’est le soleil d’Alger qui est venu ici à Montréal. Mes frères en Algérie, ne rentrer pas dans le jeu de ce pouvoir qui n’a rien rénové, c’est toujours les mêmes méthodes, ils vous ramènent un barbu…et ils vous disent que c’est le Mossad, le KGB, ….ce n’est qu’une simple manipulation de leur part, c’est du rien du tout !

…En 1988, on a manifesté, mais ils nous ont eu, mais cette fois ci nchallah, ils ne vont pas nous avoir. On a les médias sociaux, ils ne peuvent pas nous avoir…Y’a des journalistes du Canada qui sont partis couvrir les manifestations en Algérie, et les journalistes de l’ENTV (chaine de télévision nationale du pouvoir) restent chez eux, pourquoi ? Parce qu’il y a la censure, parce que le directeur général est complice avec le système…

…Y’a ni main étrangère ni la main d’une autre planète, c’est eux les ennemis du peuple, et c’est eux les ennemis de l’Algérie, ces mercenaires et ces traîtres, comme l’avait dit un ancien président, Boudiaf, qu’ils ont assassiné devant le monde entier, c’est une mafia qui a des ramification partout dans le monde, c’est une mafia qui a corrompu le monde entier, et ils le savent bien, c’est une mafia qui a des ambassadeurs reconnus mondialement, plus pire que la mafia italienne. Parce qu’il y a de l’argent, parce qu’ils ont détourné, c’est ça la réalité, c’est ça la vérité…vous violentez le peuple pour après dire : « Voilà, l’armée va maintenant prendre le pouvoir », mais non, on a bien compris, c’est vos anciennes méthodes, je dis aux algériens restez pacifiques, on est avec vous jusqu’à la dernière goutte de sang».

Hamid Si Ahmed

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