Attendu par le public qui suit l’artiste depuis plus d’une décennie, ce premier album est offert sur les principales plateforme de diffusion de musique en ligne depuis le 24 septembre. Il comprend plusieurs reprises lyriques de chansons phares du répertoire oriental et maghrébin, telles que Misirlou, Ya Rayah et Ssendu, ainsi qu’une chanson originale, La diva du désert.

L’album a été enregistré au Studio PM, à Montréal, au cours de l’été 2020, entre deux vagues de pandémie. Il a été produit et financé par l’artiste elle-même, qui s’est entourée de musiciens hors pair et d’ingénieurs de son émérites. Les arrangements ont été réalisés par le pianiste Dominic Boulianne, qui a su donner une superbe touche moderne à l’ensemble des pièces.

« Nous avons travaillé très fort, mes musiciens et moi, pour réaliser cet album, a déclaré Fairouz Oudjida. Le public qui m’est fidèle l’attendait depuis longtemps, et je suis fière du résultat. J’espère qu’il nous permettra de faire connaître notre musique au plus grand nombre, au Québec et bien au-delà de nos frontières. »

De grands succès revisités
Les auditrices et auditeurs reconnaîtront Misirlou, une chanson qui a connu un regain de popularité en apparaissant sur la bande sonore de Pulp Fiction, le film de Quentin Tarantino, en 1994. Ils seront également en territoire connu à l’écoute de Ya Rayah, une pièce popularisée par le chanteur franco-algérien Rachid Taha dans les années 1990. Ils redécouvriront ces pièces et plusieurs autres, transformées par de superbes arrangements et une voix lyrique qui leur confère un cachet unique. Quant à la chanson originale, La diva du désert, elle raconte l’histoire d’une petite fille qui lançait sa voix dans l’immensité du Sahara en rêvant un jour de chanter sur les grandes scènes du monde. La musique de cette pièce a été composée par le pianiste Dominic Boulianne et les paroles sont l’œuvre du parolier Sylvain Turner. Une adaptation arabe de cette pièce, intitulée Nejmet essahara, a été créé, et c’est Fairouz Oudjida elle-même qui en signe les paroles.

Un classique pour le Liban
Touchée par le drame qui a secoué le Liban le 4 août 2020, Fairouz Oudjida et ses musiciens ont tenu à offrir leur soutien au peuple libanais en lui offrant leur interprétation de Li Beirut, une pièce phare de la culture libanaise. « Nous étions en studio en train d’enregistrer mon premier album quand la tragédie est survenue, s’est rappelée la soprano. Nous avons tous été fortement touchés par ce drame, mes musiciens et moi, et nous avons ressenti le besoin d’offrir notre soutien au peuple libanais et à sa diaspora. Nous avons donc décidé d’intégrer la chanson Li Beirut à l’album. »

Sur cette pièce composée par Joaquin Rodrigo, la voix envoûtante de la soprano transmet une émotion particulièrement saisissante, qui atteint son paroxysme avec les chœurs, œuvre des ténors Dominic Lorange et Éric Thériault et des barytons Dominique Côté et Marc-Antoine d’Aragon. Cette chanson est accompagnée d’un clip vidéo réalisé par les cinéastes Sara Nacer et Yasser Amer, qui a été tourné à la salle Bourgie du Musée des beaux-arts de Montréal.

Sur les plateformes et en format CD
L’album La diva du désert sera offert sur les principales plateformes de diffusion de musique en ligne le 24 septembre 2021. Il est également vendu en format CD sur le site de l’artiste. Le clip vidéo Li Beirut peut être visionné dans la chaîne YouTube de Fairouz Oudjida.

Bientôt au Festival du monde arabe
Après une tournée de huit concerts au Saguenay–Lac-Saint-Jean, Fairouz Oudjida et ses musiciens se produiront à Montréal, le 31 octobre prochain, à 20 h, à la Cinquième salle de la Place-des-Arts, dans le cadre du Festival du Monde Arabe de Montréal. Les billets seront en vente sous peu, et on s’attend à ce que le spectacle soit donné à guichets fermés.

À propos de Fairouz Oudjida
La soprano Fairouz Oudjida a grandi dans le désert d’Algérie. Surnommée la diva du désert par son public, elle est reconnue pour sa voix exceptionnelle. Son univers musical s’inspire des cultures de l’Orient et de l’Occident, ce qui lui confère une richesse fascinante, aux accents mystiques. Soliste de l’Orchestre symphonique national d’Algérie pendant plusieurs années, elle a poursuivi ses études en chant classique à Milan. Première Algérienne à représenter son pays en Russie et en Italie dans le domaine du chant classique, elle a reçu de nombreux prix et récompenses au fil des ans, dont le Prix du président de la République algérienne pour les jeunes talents, une bourse des Jeunesses musicales du Canada et le prix du Conseil des Ambassadeurs de la Ligue arabe à Ottawa dans la catégorie Arts et culture.

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