« Clandestino », c’est le titre du prochain numéro 6 de TicArtToc qui sortira, comme son nom le laisse présager, dans un lieu clandestin et à une date inconnue!

Le seul indice : le lancement aura lieu entre le 26 avril, en formule 5à7.

Restez à l’affût sur ticarttoc.com pour lever le voile sur cette sortie mystérieuse.

Appel de textes TicArtToc N° 7

ARTS 2.0

TicArtToc #7 cherchera à étudier le statut et l’évolution de l’art à l’âge numérique

Une journée de réflexion sur les politiques culturelles 2.0 au Québec et au Canada s’est déroulée à l’UQAM, le 15 décembre 2015. Force est de constater à la lecture du compte-rendu de cette journée que le passage au numérique suscite beaucoup d’inquiétudes dans le milieu : bouleversements des modèles d’affaires, adaptation du droit d’auteur, nécessité d’encadrer les logiques marchandes des plateformes qui font planer des menaces réelles sur la diversité des expressions culturelles au Québec, etc.

Produire et diffuser ses oeuvres à l’aide d’outils numériques serait-il donc à la portée de toutes et de tous ? Pas sûr. De nombreux artistes, par manque de moyens ou parce que le numérique ne fait pas partie de leur culture créative, se retrouvent exclu-e-s du circuit. Le numérique pousse ainsi à un effet de marginalisation sociale en créant des « analphabètes numériques », alors qu’il est vendu souvent comme une forme de démocratisation. Plus grave encore, il force les artistes à s’adapter au public plutôt que l’inverse, ne laissant que peu de place pour la résistance, ce qui oblige à repenser ce rapport au public, dans la notion d’interactivité notamment. Ce phénomène peut aussi entrainer l’homogénéi­sation des pratiques, voire même une forme de censure. Ainsi, Facebook permet aux autorités de certains pays de surveiller les artistes ou censure des oeuvres affichant de la nudité (exemple : L’origine du monde). On peut par conséquent se demander qui en profite en bout de ligne : le public, les artistes ou l’économie ? Car si le plan numérique est actuellement le secteur le plus financé en culture, les artistes risquent toutefois d’en ressortir perdants, puisqu’avec des initiatives comme la nouvelle loi canadienne C42 sur le numérique, la protection de leurs oeuvres et de leurs droits d’auteur voit grandement menacée.

Néanmoins, tout n’est pas noir dans ce domaine. La numérisation donne aussi une nouvelle dimension en permettant une diversifica­tion plus grande du public, et/ou un changement des esthétiques. L’ère numérique influence aussi la création locale, et nos références en sont élargies. Ainsi, le numérique peut favoriser l’interculturalité et ainsi amener à redéfinir certaines esthétiques en facilitant et accélérant les rapprochements entre artistes. Dans certains pays autoritaires même, le numérique crée un espace virtuel comme alternative à l’espace public et privé et permet un détournement de la censure (comme Ai Weiwei en Chine). Enfin, le numérique a créé de nouvelles disciplines et de nouveaux débouchés pour les artistes (jeux vidéo notamment), permettant ainsi à de nombreux artistes de vivre de leur art.

On le voit, le sujet est complexe et comporte de nombreuses facettes qu’il semble pertinent d’explorer dans ce numéro de TicArtToc qui sortira, pour l’occasion, en version… numérique !

RUBRIQUES

Trajectoire(s) Les artistes écrivent au « je » leurs expériences vécues sur le thème de la revue comme autant de trajectoires de vie. Cette rubrique est l’occasion de raconter une ou des tranche(s) de vie, au-delà d’une autobiographie linéaire. Une trajectoire donne toujours un sens au déplacement d’un corps en mouvement. Elle est la succession, avec l’âge, des passages d’un individu d’un état ou d’une position sociale à une autre. Elle marque la ligne continue ou discontinue d’un être qui avance, fait des choix, vire d’une vie à l’autre (1350 mots).

Réflexion(s) Les chercheurs, les artistes, les écrivains, les intel­lectuels, les travailleurs culturels alimentent la réflexion sur le thème de la revue en proposant des articles de fond, des créations littéraires comme lieux de discussion, de réflexion, d’échange et de création. Sous un regard analytique sociologique, historique, ethnographique ou anthropologique, il s’agit de proposer une lecture particulière et réflexive qui donne sens, qui critique ou qui met en débat (1850 mots).

Carte blanche C’est le point de vue d’un acteur du milieu culturel qui souhaite s’exprimer sur le thème de la revue. C’est une chro­nique. Réflexion, analyse, débat, la carte blanche questionne ou interroge, surprend ou défend, anime ou vulgarise, qu’importe. Juste la franchise d’être soi pour dire les mots ou l’inverse. C’est le point de vue extérieur qui pose un regard sur la politique culturelle, sur la place de la diversité dans les arts en général, dans le quotidien de cet acteur en particulier. Bref, c’est une carte blanche comme une page à écrire (1300 mots).

Portrait d’artistes Les journalistes, écrivains, penseurs, univer­sitaires, bloggeurs produisent un essai critique d’un artiste qu’ils découvrent, de sorte qu’une véritable rencontre s’opère dans le dialogue, l’écoute et le regard pour une meilleure compréhension du travail de l’artiste. Dans un style atypique, fantaisiste voire poétique : la voix est libre ! (700 mots).

D’égal à ego Échanger, débattre, discuter, s’opposer, se compléter, critiquer sont autant de verbes d’action qui animent cette rubrique à travers la rencontre de deux artistes qui se parlent sous forme de dialogue sur le thème de la revue. Les manières de voir et de faire de l’art, les façons de créer et de penser, les étapes profession­nelles à suivre, les envies de demain et les regrets d’hier amènent un dialogue inédit entre deux créateurs (1400 mots).

TicArtToc Produire un article ou un texte sur le thème de la revue qui propose une réflexion décalée, dérangeante, coup de gueule, provocatrice ou fantasmée sur un sujet de leur choix pouvant amener ledit sujet à devenir un prochain thème de la revue. Ici, on ose ! (1000 mots).

Varia C’est un article hors thème qui alimente une réflexion, un sujet, une idée dans l’air du temps. Le Varia est différent de l’en­semble de la thématique de la revue. Il peut même n’y avoir aucune causalité, c’est juste un apport de plus qui enrichit (2500 mots).

Recommandations aux auteurs

Tous les auteurs doivent impérativement fournir les éléments suivants :

  • Un texte comportant un titre*
  • Une courte biographie (70 à 90 mots maximum)*
  • Une photo portrait en couleurs de 900 × 1200 pixels**
  • Pour les rubriques Trajectoire(s), Portrait d’artistes, D’égal à ego et TicArtToc : au moins 4 à 6 photos ou illustrations variées de leurs oeuvres de 2700 × 3300 pixels** en indiquant, pour chaque photo, la légende et le crédit*
  • Pour les rubriques Réflexions et Varia : un résumé de l’article de 70 à 90 mots*

* Tous les documents envoyés doivent être au format Word

** Toutes les images envoyées doivent être en haute résolution

Merci d’envoyer les éléments de plus de 5 Mo par WeTransfer ou Dropbox à partenariats@diversiteartistique.org.

Notre politique éditoriale privilégie les textes inédits n’ayant jamais été publiés auparavant. Seuls les dossiers complets seront acceptés.

Date de tombée : 20 / 05 / 2016 Sortie prévue : octobre 2016

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