La formation constitue une excellente source de motivation pour les salariés, d’où l’importance de valoriser ce poste budgétaire au sein de votre entreprise, mais surtout, les efforts déployés par vos employés pour réussir !

Il ne faut pas hésiter à encourager son personnel à améliorer ses connaissances et par ricochet, ses compétences. Il faut toutefois, le faire en fonction des moyens de l’entreprise. Rembourser une partie ou la totalité des frais de scolarité de votre personne pourrait s’avérer un très bon investissement. Les travailleurs cherchent généralement beaucoup plus qu’un simple salaire et outre, la reconnaissance de leurs pairs, ces derniers préfèreront un emploi qui leur permettra de développer leurs compétences.

Dans certains cas, il s’agit d’une obligation légale. En effet, les entreprises ayant une masse salariale d’un million de dollars et plus ont l’obligation d’investir une somme équivalent à 1 % du montant de la masse salariale dans la formation de leur personnel. Elles ne peuvent cependant pas tout financer pour autant et le financement doit avoir pour but de procurer des formations utiles au travail à court ou moyen terme. Par exemple, dans le milieu municipal, un cours en théâtre pourrait être utile à un technicien en loisir œuvrant dans le secteur des arts, mais pas à un comptable, alors que compléter un MBA pourrait permettre à ce dernier, de développer ses connaissances en fiscalité municipale, par exemple.

Sachez qu’il est préférable d’établir une politique avant de se lancer dans le paiement ou le remboursement de droits de scolarité. D’une part, celle-ci doit être équitable et cohérente. Il est important que les salariés sachent à quoi s’attendre pour éviter toute frustration ou sentiment d’injustice. De plus, la politique se doit d’être écrite, pour éviter tout malentendu ou divergence d’interprétation. Il faut également faire preuve d’une certaine flexibilité au niveau de l’horaire tant du côté de l’employeur que du salarié. Octroyer une journée de congé, la veille d’un examen pour étudier, sera appréciée par l’employé, alors qu’accepter de faire des sacrifices et devoir se rendre dans un établissement d’enseignement en soirée ou de fin de semaine, pourrait faire partie d’un compromis de la part du salarié. Le mot d’ordre est le dialogue et ce, afin d’en arriver à un terrain d’entente qui fera l’affaire de tous, car il faut se rappeler que la formation sera autant rentable pour le salarié que pour l’entreprise qui en tirera une productivité accrue à moyen terme.

Martine Dallaire

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