Pour beaucoup, l’Union soviétique résonne comme un cours dans un manuel d’école. Et l’image qu’on se fait de l’ancien régime est négativement connoté. Pourtant, la vie n’y était pas forcément grise. En témoignent les nombreux films réalisés à cette époque. Et on peut vous garantir qu’ils sont plutôt très bons.

Avec l’avènement du cinéma en Union soviétique, chaque famille moyenne voulait acheter un téléviseur pour son appartement. A l’époque, c’était non seulement l’objet de progrès techniques et informationnels, mais aussi un indicateur de richesse. 

Chaque soir, non seulement toute la famille, mais même les voisins accouraient pour regarder les informations, les émissions sportives, les concerts de musique ou les longs métrages. Pas une seule célébration de la nouvelle année ne pouvait être complètement joyeuse sans «La nuit de carnaval» de Ryazanov ou bien encore «L’ironie du sort». 

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Les films sur grand écran ont conquis le public soviétique, qui s’est massivement rendu au cinéma. Et le studio de cinéma de toute l’Union, Mosfilm, s’est acquitté de cette tâche noblement! 

En plus du genre comique, les Soviétiques étaient également bons dans l’art de tirer des larmes au public. Mais ces petits drames se finissaient toujours bien, régime totalitaire oblige. Ici, nous proposons cinq films de cinéma soviétique de genres différents, qui non seulement transportent les téléspectateurs à une époque révolue, nostalgique pour certains et totalement inconnue pour la plupart.

 «Moscou ne croit pas aux larmes», 1979

Film mélodramatique soviétique réalisé par Vladimir Menshov. Dans les rôles phares, on retrouve Vera Alentova, Irina Muravyova, Raisa Ryazanova et Alexei Batalov. En 1980, le film est devenu numéro un du box-office. Un an plus tard, il a reçu l’Oscar dans la nomination du meilleur film en langue étrangère et le prix d’État de l’URSS. Le film raconte le parcours de vie de trois amies, dont l’une voulait faire des études supérieures, mais est soudainement tombée enceinte. La seconde non plus n’a pas atteint des sommets, mais a choisi une activité professionnelle plus modeste, s’est mariée et fondé sa famille. La troisième, une femme belle et coquette, arrivée à Moscou de la province, voulait tout à la fois. 

Romance de bureau, 1977

Dans toutes les compagnies et autres organisations, les romances de bureau sont incontournables. C’est comme une règle d’or implicite. Un collègue s’amourache toujours d’un autre.  Bien évidemment, cela peut se passer de différentes manières : devant des collègues, dans le plus grand secret, ou cela peut se terminer aussi vite que cela a commencé. Mais cette histoire-ci est une exception! Il s’agit de la façon dont une femme intelligente, déçue en amour, s’est fermée face au monde entier, se plongeant tête baissée dans le travail. Et un incident mineur, dont la faute revient à son subordonné, change complètement sa vision de la vie. Ce film parle des miracles qui se produisent au travail.

« Des vacances à vos frais », 1982

Comédie lyrique en deux parties coproduite par l’URSS et la Hongrie. En plus des stars déjà telles que Lyudmila Gurchenko, Igor Kostolevsky, Vladimir Basov, la jeune actrice prometteuse de l’époque Olga Melekhova a fait partie dans le film. Le film a été réalisé pendant une période où la République populaire hongroise (HPR) fournissait massivement des bus Ikarus à l’URSS, ce qui se reflétait dans l’intrigue du film. Ainsi, Katya, une enseignante de maternelle, vient à Moscou pour rencontrer un jeune homme nommé Yura, qu’elle a rencontré lors de son voyage d’affaires. 

Elle fait l’impossible pour le revoir et être avec lui : elle le cherche dans les coins et recoins de la ville, obtenir des vacances du sous-ministre à ses propres frais, essayer de reprogrammer son voyage touristique en Hongrie. Cependant, Yura refuse son amour et sa persévérance ne fait que l’agacer. Lorsque Katya remporte un concours de beauté en Hongrie, Yura, voyant qu’il la perd, il regrette son comportement. Mais il est trop tard. L’ami et collègue de Yura, le Hongrois Laszlo, tombe amoureux de Katya et se rend dans la ville de Katya. La fin du film reste ouverte.

«Ivan Vasilyevich change de métier», 1973

Le film est une comédie produite par le studio de cinéma Mosfilm. Leonid Gaïdaï en est le réalisateur et l’histoire est basée sur l’œuvre de l’écrivain internationalement reconnu Mikhaïl Boulgakov, Ivan Vassilievitch. Dans le film, l’ingénieur-inventeur Timofeev, qui a créé une machine à remonter le temps, ouvre le portail du XVIe siècle – à l’époque d’Ivan le Terrible. Un événement entraînant un autre, le tsar se retrouve dans le Moscou soviétique. Son homonyme est également localisé – le directeur de la maison Ivan Vasilyevich Bunsha, qui, avec le voleur récidiviste Georges Miloslavsky, est transporté dans les appartements du tsar. Et c’est là que les festivités commencent. C’est d’ailleurs à l’époque des tsars de Russie que les jeux de casino étaient les plus répandus. Depuis lors, les joueurs poursuivent leur partie mais plutôt en ligne. Tentez l’expérience du casino en ligne Canada légal et découvrez des centaines de parties de la roulette au blackjack pour un moment de divertissement assuré.

«Attention à la voiture», 1966 casino en ligne Canada

Encore une comédie du brillant réalisateur Eldar Ryazanov sur l’agent d’assurance Yuri Detochkin, qui a un sens de la justice extrêmement développé. Profitant de sa position officielle, il comprend que certains de ses clients gagnent leur vie, c’est un euphémisme, de manière malhonnête. Par conséquent, il décide de leur voler des voitures, de les vendre et d’envoyer l’argent récolté aux orphelinats. Il rencontre par hasard l’enquêteur de ces affaires et une amitié naît de cette rencontre. Le policier se retrouve devant un dilemme: punir son criminel d’ami ou pardonner… 

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