Vous êtes à la recherche d’un emploi? Prenez garde à vos publications sur les médias sociaux, car une bourde pourrait bien entacher votre image et saper toutes vos chances d’être embauché. Rappelezvous aussi que même si vous occupez déjà un emploi, il y a de fortes chances que votre employeur se serve des informations vous concernant glanées sur le web et que certains de vos écrits pourraient même vous coûter votre emploi.

Selon un sondage effectué par la plateforme de recrutement Jobvite au milieu de l’année 2014, environ 93 % des recruteurs vérifieraient le profil des candidats potentiels lors du processus d’embauche sur les médias sociaux. De plus, 76% d’entre eux effectueraient des suivis périodiques, des informations concernant leurs employés actuels sur ces mêmes médias sociaux. Plus encore, 55% des recruteurs sondés ont affirmé avoir à certaines occasions, reconsidéré la candidature d’un employé potentiel en fonction de sa présence sur les médias sociaux. Ce réexamen se serait avéré préjudiciable au candidat dans 61 % des cas. Certains écrits et publications sur les médias sociaux ont un impact particulièrement dommageable sur l’image que renvoient les candidats. De plus, certains écrits et/ou photos auraient davantage d’impact négatif que d’autres, entre autres, les références aux drogues, les images et commentaires à caractère sexuel ainsi que les fautes d’orthographe et de grammaire. Suivent ensuite, l’emploi de jurons, les références aux boissons alcoolisées et aux armes à feu ainsi que les commentaires offensants. En vérité, il existe de nombreux pièges et si les sujets énumérés précédemment s’avèrent si on peut dire universels chez les répondants, il existe des caractéristiques individuelles dans l’interprétation de certaines écrits et/ou images chez les répondants. Ainsi, les commentaires désobligeants sur des personnages publics, les commentaires racistes, le fait d’être associés à certains groupes ou mouvements de même que les images vulgaire et sous-entendus à connotation sexuelle seraient interprétés comme des éléments indésirables dans la personnalité de l’individu chez certains recruteurs. Ces éléments tout autant que ceux qui sont ressortis au sondage auraient un impact négatif chez plusieurs employeurs et pourraient entraîner un congédiement. À vrai dire, les pièges du web sont plus nombreux que ses bienfaits. Seules les images et écrits faisant références au bénévolat et à des dons à des organismes de charité auraient un impact positif réel chez les recruteurs et les employeurs. Martine Dallaire (L’initiative)

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