Remplie de rencontres avec des célébrités et d’informations sur le jardin, « Garden 8081 » est une lecture essentielle pour les fans de sport, de musique et de culture pop en général.

La «Green Team» ou le panthéon 

Inspiré de la vie réelle de l’auteur, Garden 8081 retrace l’histoire d’un enfant de New York devenu le plus jeune gardien de sécurité de la salle omnisports «Boston Garden», considérée autrefois comme le temple mythique de la légendaire équipe de Basketball, les Celtics de Boston. Cette franchise renommée de la NBA, la plus titrée de la ligue (17 trophées) deviendra cette source de motivation pour Patrick Gantley, là où le rêve commence, là où l’amour inconditionnel pour l’équipe de rêve fait son chemin.

Illustré par une créature à l’apparence d’un petit lutin issue du folklore irlandais, le logo des Celtics renferme le symbole typique du rêve américain. Vêtu de vert, avec une barbe et un long chapeau, ce lutin qu’on surnomme Lucky s’est rapidement imposé comme l’emblème éternel des Celtics.

Choyé au sein du cocon familial par des parents aimant et attentifs, Gantley se livre à cœur ouvert sur ses années passées à adorer tous ces personnages devenus avec le temps des héros, à affectionner toutes ces belles aventures féeriques.

Des souvenirs qui ont marqué à jamais son enfance, l’histoire d’une épopée, d’une gloire éloignée mais toujours présente émotionnellement. Représenté par l’agence canadienne « LM Opéra » et sa Directrice-Fondatrice Leila Marie Chalfoun, Patrick nous emmène à travers son récit du jardin, dans des aventures enfantines, des étapes immortelles que l’auteur décrit avec une immense sensibilité. Son passage de l’enfance à l’âge adulte, ses délires et ses aventures sont révélées avec authenticité et admiration.

L’omniprésence familiale y est tellement marquante, que l’on ressent tout un amour partagé entre tendresse et apprentissage de la vie. Révélé avec tant de fierté pour un papa idolâtré et une maman chéri, c’est l’histoire de plusieurs séquences de vie, toutes aussi révélatrices les unes que les autres. Sur le banc de l’école, lors des virées entre cousins, durant les déplacements sportifs et folkloriques, ou perché sur un arbre en s’amusant avec ses frères, l’écrivain explique dans son œuvre, comment il a croqué la vie à pleines dents durant toutes ces années d’apprentissage, entre bonheur et audace. Un voyage dans le temps, un bon très lointain illustré à la fin du roman par un album autobiographique autant généreux qu’émouvant.

« Le Jardin », une histoire, une légende…

Le Boston Garden, situé à Boston au Massachusetts, a ouvert ses portes le 17 novembre 1928, avant d’être démoli en 1998, laissant place au TD Garden, salle actuelle de la franchise de NBA. Une enceinte multifonctions où les concerts et évènements sportifs se sont succédé à raison de près de 120 événements par an. Jadis théâtre d’une dynastie incroyable de « l’équipe verte » (Occupé par les Celtics de 1946 à 1995), ce Gymnase mythique a préservé toute sa suprématie dans le paysage du basket-ball américain. Les principaux délires de ces années folles sont incarnés Garden 8081, un livre ouvert et immortel sur l’histoire de ce panthéon qui aura marqué plusieurs générations de fans de la Green Team.

Il était une fois Larry Bird

La « Green Team », une légende qui renaît par une plume trempée dans l’essence même de l’un de ses héros, qui n’est autre que Larry Bird, le prince du Jardin. Larry Joe Bird de son vrai nom, parfois surnommé « Larry Legend » ou « Gold hand », est un joueur, entraîneur et dirigeant américain de basket-ball né le 7 décembre 1956 à West Baden Springs, dans l’Indiana. Bird est incorporé dans l’effectif des Celtics à l’aube de la saison 1979-1980, durant laquelle il mène l’équipe par ses performances royales qui lui valent l’honneur d’être élu meilleur débutant de l’année en NBA. Une incorporation qui fera des Celtics une des équipes les plus fortes de l’histoire de la Ligue. Larry Legend est le grand artisan d’un succès et de la domination écrasante qui exerçaient en ce temps les Celtics sur la Ligue.

Patrick Gantley le scénariste

Auteur de trois scénarios puissants intitulés : Lobsters dont’t Suffer, Irish American, Heavyweight et The shortest of summer. Lobsters don’t suffer est l’histoire du seul survivant d’un bateau de pêche qui a coulé, Christian Payne trouve l’amour auprès d’une femme souffrant d’un trouble de stress posttraumatique. Une histoire avec de nombreux personnages colorés, y compris un cuisinier quadriplégique de méthamphétamine. Cette histoire nous transporte dans un contexte d’une belle ville maritime. Lobster don’t suffer est une véritable histoire d’amour avec une fin explosive !

Patrick est reconnu pour ses écrits fascinants qui nous transportent dans ses différents univers, un captivant auteur !

Il a la double nationalité des États-Unis et de la République d’Irlande.

Patrick porte la veste celtique NBA 35th Anniversary de la légende de Larry sur la couverture de son livre.

Patrick Gantley : « Ma mère a toujours eu une influence apaisante sur toute la famille «

«Je suis honoré d’être représenté par la prestigieuse agence LM Opéra de Montréal»

Au début de votre livre, vous honorez vos parents avec une immense fierté. Quel rôle ont-ils joué dans votre vie et quelle a été leur influence dans votre aventure avec le jardin de Boston et les Celtic ?

Ma chère mère était ma meilleure amie dans ce monde, elle m’a compris et me défendait comme personne ne l’a fait, elle était incroyable. Elle a toujours eu une influence apaisante sur toute la famille, même pendant les moments les plus difficiles. Je me considère chanceux d’avoir eu des parents aimants qui m’ont aidé à passer à l’âge adulte avec amour. Quant à mon cher père, il était mon New York à moi. Mon père était un combattant dévoué du crime, mon grand-père aussi était un grand homme du sud de Boston. Il était mon entraîneur de basketball (Ligue de basket-ball pour jeunes à New York) au début des années 70. J’ai failli m’évanouir un jour quand il est sorti de la réunion des entraîneurs avec un sac remplie de maillots verts, à la couleur des Celtics. Il était de la région de Boston, c’est donc normal qu’il choisisse l’équipe de sa ville natale.

C’est là que commence cette belle histoire de rencontre avec le super agent de Larry Legend, Bob Woolf. Nous nous sommes rencontrés Bob Woolf et moi des années avant que l’un de nous n’entende le nom de Larry Joe Bird, la star des Celtics de Boston du moment.

J’ai également cette histoire incroyable sur la façon dont ma chère mère m’a sauvé la vie lorsque j’étais enfant.

Allez-y…

Quand j’avais 8 ans, moi et mes deux frères aînés, John et Chris, faisions du vélo derrière notre arrière-cour, à côté d’une construction où nos parents nous avaient interdit de jouer. Mais je n’ai pas écouté mes parents et alors que je roulais sur une fine planche de bois, avec un petit pneu à l’avant, mon vélo est tombé. Je suis tombé la tête en premier sur un tuyau en métal. Mes frères étaient totalement choqués quand ils ont vu le sang couler, c’est là que ma mère est intervenu au bon moment pour s’occuper de moi et me sauver.

Vous êtes représenté par l’agence canadienne LM Opéra et sa directrice fondatrice Mme Leïla Chalfoun, n’est-ce pas ?

Au cours des six années que j’ai passées sur les réseaux sociaux pour promouvoir mon livre, j’ai suivi des milliers et des milliers de fans celtiques du monde entier, mais je n’avais jamais pensé aux fans celtiques juste à côté, au Canada. Jusqu’à ce que cette personne nommée Leila Chalfoun s’intéresse à mon travail, à travers sa prestigieuse agence LM Opéra. Mme Chalfoun est une incroyable chanteuse d’opéra de classe mondiale.

Une autre personne s’est intéressée à votre travail, il s’agit d’Hélène Clermont…

En effet, Mme Hélène Clermont est une femme d’affaires et partenaire de Leïla Chalfoun. Hélène m’encourage beaucoup et me soutient, je lui en suis très reconnaissant. Tout a commencé le jour où je leur aie envoyé mon livre GARDEN 8081 ainsi que mes trois scénarios. Depuis, je suis représenté par l’agence LM Opéra. Ce qui me pousse à dire que lorsque la nation Celtic m’ignorait, j’ai trouvé réconfort auprès de mes fans canadiens qui ont été si gentils avec moi.

Vous envisagez d’ailleurs de réaliser votre film au Canada, lequel est inspiré de votre livre Garden 8081…

C’est juste, je compte réaliser mon film basé sur mon livre, au Canada, vu le manque d’intérêt aux Etats-Unis à l’égard de mon travail. Au cours des six dernières années, j’ai suivi des milliers et des milliers de fans celtiques à travers le Monde afin de promouvoir mon livre, mais je n’avais jamais pensé aux fans celtiques canadiens, qui pourtant sont juste à côté, au Canada. Ce Canada m’a trouvé ! J’ai présenté à Leila Chalfoun mes trois scénarios, elle s’est vite intéressée à mes écrits, tout comme Hélène Clermont, je souhaite vraiment faire une belle collaboration avec elles sur mes prochains films.

J’ai remarqué quelques anciennes arènes sportives au Canada qui pourraient faire office du vieux Boston. Peut- être même que le film sera en français avec des sous-titres anglais ! Le Canada est un pays tellement cool et sympathique. Je suis honoré d’être représenté par la prestigieuse agence LM Opéra de Montréal et j’attends avec impatience toutes les possibilités que ce grand pays du Canada m’offrira en ce qui concerne mon livre et mon film. Je salue au passant mes ami(e)s canadiens !

Je suis éternellement reconnaissant envers toute l’équipe de l’Agence LM Opéra et tous les amateurs de sport canadiens pour la façon dont ils m’ont accueilli, mon espoir est de faire le film Garden au Canada.

Vous gardez de très bons souvenirs de vos frères et soeurs…une anecdote à nous raconter ?

Grandir dans une banlieue de New York, banlieue où j’adorais grimper sur ce grand arbre de 40 pieds qui se trouvait dans notre arrière-cour, je pouvais passer des heures assis sur cet arbre. Regarder le monde, cela me permettait de me sentir libre. Une belle journée ensoleillée, moi et mes frères et sœurs étions assis dans notre salon, quand mon frère aîné Chris se vanta qu’il était le champion du monde et qu’il pouvait battre n’importe lequel d’entre nous à n’importe quoi. J’ai relevé le défi et je lui dis que je pouvais le battre à l’escalade. Un genre de concours, et afin de le rendre officiel, mon autre frère aîné John a récupéré un ruban rouge de notre garage et nous l’avons coupé en deux. Mon frère Chris et moi avons reçu un ruban rouge chacun pour l’attacher à l’arbre, en guise de récompense. Je garde des souvenirs inoubliables de ces instants en famille.

Racontez-nous vos premiers pas au jardin de Boston…

Mes premiers pas dans le jardin remontent au 21 novembre 1979, j’étais au lycée. La mère d’un camarade de classe avait remporté des billets pour la saison des Celtics et il m’en a donné quelques-uns. J’ai pu assister au match entre les Celtics et l’équipe New Jersey Nets, la veille de la Thanksgiving. Pendant la première année où je fréquentais le jardin, Il n’y avait pas d’épiphanie. A New York, les Celtics étaient l’ennemi, donc je n’étais pas admiratif, cette année, Bird a marqué 24 points. Ce n’est que lorsque j’ai connu mon premier événement officiel au jardin lors d’un combat pour le titre Marvin Hagler, que j’ai vraiment ressenti comme une partie de la splendeur du jardin. L’aventure n’était seulement qu’à son commencement.

Je me rappelle qu’un jour, quelqu’un a lâché une colombe dans le jardin lors du premier match de Larry en tant que celtique, ce fut cool !

Un message à transmettre aux fans Celtics ?

Je n’oublierais jamais ce moment à l’hiver 1980, où Jim Craig écrivait l’histoire aux Jeux olympiques de Lake Placid NY. J’avais 18 ans et je vivais le rêve de tous les enfants du Massachusetts, moi qui étais de New York New. Une saison de championnat magique au Old Boston Garden. Je n’ai pas de grande sagesse à transmettre à la nation celtique sauf de leur dire d’ouvrir les yeux aux légendes celtiques plutôt qu’aux statistiques celtiques ennuyeuses et qu’il appartient aux dieux celtiques de décider si les Celtics pourront récupérer leur gloire. Celtic un jour, celtic pour toujours !

Propos recueillis par Hamid Si Ahmed

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